Du 8 au 29 juin 2025, le Refugee Food Festival célèbre sa 10e édition dans 12 villes françaises, porté par la cheffe Georgiana Viou et le dramaturge Alexis Michalik.

Du 8 au 29 juin 2025, le Refugee Food Festival célèbre sa 10e édition dans douze villes de France. Ce rendez-vous culinaire et solidaire coïncide chaque année avec la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin. Cette édition anniversaire reçoit le soutien de deux figures engagées : la cheffe Georgiana Viou et le dramaturge Alexis Michalik.
Né en 2016, le Refugee Food Festival a pour vocation de valoriser le talent et les savoir-faire de cuisiniers réfugiés en les mettant à l’honneur dans des restaurants partenaires, le temps d’un service ou d’une collaboration culinaire. Cette année, le festival s’étend à Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Rouen, Toulouse et Tours. Un week-end d’ouverture s’est tenu les 10 et 11 mai à Nice, en préfiguration de l’événement national. Au total, plus de 25.000 personnes seront nourries au cours de cet évènement.
Dans un contexte de plus en plus polarisé autour des questions migratoires, cette édition prend une dimension particulière. Face à une représentation souvent négative de l’immigration dans le débat public, le Refugee Food Festival défend une autre vision. Celle d’un vivre-ensemble porté par l’échange, la transmission et la convivialité. « Nous croyons plus que jamais que l’hospitalité est une valeur à chérir, et à ériger en emblème », affirme Marine Mandrila, co-fondatrice du festival. En mettant en lumière des parcours de vie, des héritages culturels et des récits culinaires venus d’ailleurs, le festival fait le pari de la rencontre et de l’enrichissement mutuel.
Une programmation élargie
Pour cette 10e édition, le festival prend une dimension élargie, croisant gastronomie et expressions culturelles. « Les collaborations entre chefs ou artisans du métier de bouche et cuisiniers réfugiés donneront naissance à des menus inédits, fusionnant matrimoines personnels et patrimoines culinaires du monde entier », commente Marine Mandrila.
Restaurants étoilés, bistrots de quartier, boulangeries artisanales ou cantines étudiantes : tous les formats sont représentés. L’enjeu est de faire de la cuisine un vecteur d’insertion professionnelle, mais aussi de dialogue entre les cultures.