Tour du monde

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Retrouvez le tour du monde d’Au Coeur du CHR dans le numéro de mars-avril.

Sukiya
Sukiya. Crédit : DR

Japon : Rats et insectes

Au Japon, la chaîne de restauration Sukiya a temporairement fermé ses quelque 2 000 magasins du 31 mars au 3 avril après la découverte d’un rat dans une soupe miso et d’un insecte dans un second plat à quelques semaines d’écart, dans un de ses restaurants de Tokyo. Via un communiqué, l’enseigne a présenté ses excuses aux clients et assuré chercher les causes de la contamination. Ce délai de fermeture permettait à l’entreprise de prendre des mesures pour prévenir de nouvelles infestations. Un cas exceptionnel au Japon, où les normes d’hygiène sont élevées et les rappels alimentaires rares.

Portugal : Aider après la panne

L’association portugaise Pro.var a demandé la création d’un fonds d’urgence pour soutenir le secteur de la restauration. Cela fait suite à la panne d’électricité qui a touché le pays le 28 avril dernier. L’association pointe notamment de graves pertes sur les denrées périssables. Elle propose que ce fonds prévoie une indemnisation équivalente à une semaine d’achats de produits, calculés sur la base des dépenses mensuelles du mois précédant l’incident. À cela s’ajouterait une compensation correspondant à 20 % de la perte réelle de chiffre d’affaires subie par les établissements concernés.

Italie : Le spritz à 4 €

Dans le quartier des Navigli, situé à Padoue en Italie, les gérants des bars ont décidé de maintenir le prix du spritz à 4 € lors de l’happy hour. Cette décision des commerçants padouans est la réponse aux pressions des grandes marques, qui, face à l’inflation, ne cessent d’augmenter leurs tarifs. Les propriétaires refusent toutefois de répercuter ces hausses sur leurs clients, estimant que le spritz, emblème régional, doit rester accessible. Ce choix contraste avec les tarifs pratiqués dans d’autres villes italiennes, comme Rome, Milan ou Venise, où le prix d’un spritz varie généralement entre 6 et 10 €.

Luxembourg : Un secteur sous tension

Au Luxembourg, le secteur de la restauration traverse une période difficile. Entre décembre 2024 et janvier 2025, plusieurs établissements gastronomiques ont fermé, en grande partie à cause des difficultés de recrutement, des conditions de travail exigeantes et de l’inflation. Mais, selon le ministère de l’Économie, cette tendance a commencé plus tôt. Entre 2023 et 2024, le Luxembourg a perdu plus de 300 restaurants. Malgré ces chiffres en baisse, le nombre de restaurants a augmenté de 2,4 % sur les cinq dernières années. Ce contraste souligne la fragilité d’un secteur en pleine mutation.

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