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La maison de cognac Louis Royer, fondée en 1853 à Jarnac, sur les rives de la Charente, présente deux références de sa collection Carnets de Cave, qui comptera à terme quatre cognacs. Expressions de son savoir-faire historique, le Carnet de Cave n°1 est un cognac de 8 ans d’âge, et le Carnet de Cave n°3, un XO. Avec ses Carnets de Cave, Louis Royer entend proposer des cuvées confidentielles, présentées en éditions ultra-limitées dans des coffrets en bois.
Issu d’un assemblage inédit de Fins Bois, Bons Bois et d’une touche de Petite Champagne plus ancienne, le Carnet de Cave n°1 a vieilli huit ans dans les chais de la maison (PVC : 79,50 €). Hommage au terroir, le Carnet de Cave n°3 est un cognac XO, exclusivement Grande Champagne, issu du Domaine du Ménis, vignoble de la maison Louis Royer. Ce troisième opus de la collection Carnets de Cave a bénéficié de 10 années de vieillissement (PVC : 132,50 €).
La distillerie Tessendier en Charente, créée par Jérôme et Lilian Tessendier, a annoncé le lancement d’une gamme de tonics qui se présente comme le complément naturel de Mr. Gaston Gin : Mr. Gaston’Ic. Elle est composée de trois tonics certifiés bio : Original, Agrumes et Ginger Beer. La gamme est élaborée à base d’eau pure gazéifiée, avec un ajout de sucre modéré et une sélection d’arômes naturels. La version originale, Mr. Gaston’ic Original, se caractérise par la présence de Quassia Amara, « la quinine de Cayenne », avec des notes végétales de romarin.
Mr. Gaston’ic Agrumes est une version au citron, agrémentée d’une touche de yuzu et de quassia. Mr. Gaston’ic Ginger Beer se distingue par l’association du gingembre et d’un soupçon de piment. La nouveauté est disponible auprès des cavistes et CHR. Prix de vente : 2 € la bouteille de 20 cl ; 6,10 € la bouteille en verre de 1 litre.
La maison alsacienne de vins Arthur Metz, créée en 1904, a annoncé la mise en service, à Marlenheim (Bas-Rhin), d’un nouveau bâtiment d’élaboration dédié exclusivement à ses crémants d’Alsace. Déployée sur une surface de 6.000 m2, cette infrastructure moderne dispose d’une capacité de stockage d’environ 12 millions de bouteilles – soit l’équivalent de 25 % du volume annuel des ventes de crémants d’Alsace du vignoble. « Cette réalisation répond à la croissance soutenue des ventes et à l’augmentation continue des besoins en élaboration », précise l’entreprise, qui exploite 85 hectares de vignoble en propriété.
Arthur Metz entend ainsi « structurer son développement autour d’une organisation logistique performante et de solutions industrielles d’avenir ». Premier producteur de vins et de crémant d’Alsace, la société compte 135 collaborateurs et 365 viticulteurs partenaires en Alsace. Elle produit 18 grands crus alsaciens.
Les vins de Loire ont connu en 2024 une année de croissance à l’export, avec des volumes qui ont passé le cap des 400.000 hectolitres pour l’équivalent de 200 millions d’euros, « année record depuis 2000 », précise InterLoire dans un communiqué. Alors que le marché des vins français à l’export est resté stable en 2024, les vins de Loire ont connu une dynamique plus favorable : +5 % en volume et +5,9 % en valeur. L’Allemagne (22 %), les États-Unis (16 %) et la Belgique (14 %) ont représenté à eux seuls plus de la moitié des volumes exportés, suivis du Royaume Uni (13 %) et du Canada (7 %).
Le succès semble notamment lié à l’attractivité des effervescents et des vins blancs. Les fines bulles de Loire ont enregistré la plus forte progression (+12 %), soit 35 % des volumes exportés, suivies des blancs, également en augmentation (+4 %) et constituant 43 % des exportations. Les volumes de rouges et rosés secs (-5 %) et de rosés tendres (-2 %) ont en revanche connu une baisse. « Avec 22 % de nos mises en marché effectuées à l’international, nous faisons un pas de plus vers l’ambition fixée dans le cadre de notre plan Loire 2030, à savoir atteindre 30 % des volumes exportés en 2030 », se félicite Camille Masson, président d’InterLoire.
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