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Le Bistrot des lavandières : charme Colmarien

  • Temps de lecture : 2 min

Florence Di Foggia gère le Bistrot des lavandières, une création aussi originale que son parcours professionnel. Issue du milieu de l’esthétique, elle a su mêler sa sensibilité artistique à son besoin de challenge.

Le Bistrot des lavandières privilégie les produits biologiques. Crédits : Andréa Deconche.
Le Bistrot des lavandières privilégie les produits biologiques. Crédits : Andréa Deconche.

En face de la place des Six-Montagnes-Noires, le Bistrot des lavandières s’est installé au sein de l’ancien restaurant alsacien Roesselmann. Cette dénomination est un hommage aux femmes qui, avant la guerre, lavaient leur linge dans la Lauch sur le quai de la poissonnerie, non loin de l’établissement. À l’intérieur, sur des étendoirs, des vieux linges et des vêtements blancs témoignent de cette époque. Les murs et le mobilier sont en bois et le tout rappelle le charme rustique d’un restaurant d’altitude.

À l’étage, l’ambiance est tout aussi chaleureuse et vintage. Les murs sont recouverts de cadres dépareillés et des photos souvenirs personnelles en noir et blanc se laissent découvrir. Installé en plein cœur du quartier de la Petite Venise, l’établissement tenu par Florence Di Foggia. Maître restauratrice depuis 2016, elle fait souffler un vent nouveau sur Colmar.« Bien que j’utilise des produits locaux, la carte est orientéebistrot. On sort complètement de la connotation“ winstub ”alsacienne »,affirme la gérante. Seule spécialité proposée, la choucroute alsacienne en cinq garnitures.

La maison a également adopté une démarche écoresponsable, chère à la gérante.« Tout est fait maison. On privilégie les produits biologiques, les emballages ont été retirés au maximum et le nappage ainsi que les serviettes sont en tissu. Les quantités sont également travaillées pour ne pas jeter »,précise-t-elle. La salade césar, filet de volaille pané et œuf bio d’Alsace est un incontournable de la carte, comme les escargots farcis au beurre persillé, le magret de canard IGP sauce à l’orange et le très copieux« gros chou »à la vanille glacé.

Le week-end, il est possible de venir déguster ces traditionnels mets jusqu’à 16 h, une aubaine à Colmar, où commerçants et restaurants fonctionnent encore à « l’allemande » et ont tendance à fermer tôt.

Carte sur table

Chiffre d'affaires

800 000 – 1 M€

Nombre de couverts/jour

90

Places assises

130

Effectif

12

Ouverture

du lundi au dimanche : 12 h-14 h 30 / 19 h-22 h 30

déjeuner jusqu’à 16 h vendredi, samedi et dimanche

Ticket moyen

40 €

Menu entrée-plat-dessert

33,90 €

Premier prix bouteille de vin

18 €

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Crédits : Andréa Deconche.
À la tête

Florence Di Foggia

Florence Di Foggia, d’origine alsacienne, a une véritable capacité d’adaptation. Après l’obtention de son bac littéraire, elle se lance dans un BTS esthétique cosmétique. Elle part ensuite vivre à Londres où elle devient jeune fille au pair. Elle y est employée par une entreprise familiale française de cosmétiques implantée en Angleterre. En 2002, elle rejoint Colmar avec son mari et est embauchée dans la winstub de sa belle-mère en tant que serveuse pendant trois ans. Puis elle reprend la gérance de l’ancien restaurant Roesselmann et y crée une nouvelle entité en 2015. « Au début, c’était difficile. Je suis sortie complètement de ma zone de confort. En tant que chef d’entreprise, on ne dort pas toutes les nuits tranquille, mais ce statut confère une liberté incomparable », confie-t-elle.