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La Taula : table de marché

  • Temps de lecture : 2 min

Bien connue des locaux, Christine Maurence, imprégnée par son métier et par le terroir périgourdin, prépare et sert depuis 16 ans les spécialités du marché local.

Sur la carte de la Taula, Christine Maurence met à l'honneur le canard, en hommage à la cuisine de son père. Crédits : Andréa Deconche.
Sur la carte de la Taula, Christine Maurence met à l'honneur le canard, en hommage à la cuisine de son père. Crédits : Andréa Deconche.

«Je ne calcule pas mes heures et je refuse de le faire »,assure Christine Maurence. À 67 ans, la cheffe s’active toujours avec vigueur derrière les fourneaux de La Taula. Ce petit restaurant au cadre intimiste où la vieille pierre, le bois et les cantonnières en carton, signent une atmosphère chaleureuse et épurée.

Situé aux pieds de la cathédrale Saint-Front, l’établissement a retenu l’attention de l’annuaireLes Toques du Périgord.Il est également « Médaille de bronze du tourisme » et recommandé par la « Route du foie gras ». La cheffe est également maître restaurateur :« Cela fait 16 ans que je suis là. J’arrive à un stade de ma vie où il faudrait que j’arrête mais je suis partagée sur cette question car j’aime encore beaucoup ce que je fais. La passion continue de m’animer et heureusement d’ailleurs ! ».

Lorsqu’elle vend sa précédente affaire à Paris, Christine Maurence n’avait pas forcément l’intention de s’installer dans le Périgord blanc, mais elle souhaitait se rapprocher des siens venus s’y installer. Aujourd’hui, elle s’occupe de tout dans l’établissement, des achats, des préparations, du service, de la comptabilité et régale les gourmands d’une cuisine traditionnelle, familiale et périgourdine.« À l’origine, je voulais faire de la cuisine locale et travailler les produits du marché. J’ai la chance d’avoir celui de la place de la Clautre, juste devant ma porte deux fois par semaine »,raconte-t-elle.

La cheffe se sent privilégiée par la richesse des produits de la région. Sur la carte, le canard est à l’honneur, décliné sous différentes formes, et fruit de l’héritage de la cuisine de son père, qui lui a appris très tôt comment le travailler et le transformer. Si certains plats restent immuables, symbolisant l’âme de la maison, elle avoue s’être renouvelée :« J’ai évolué dans ma cuisine notamment dans les techniques utilisées. Je prends également le temps d’aller à la rencontre de mes clients, chose que je ne faisais pas avant. Parfois des gens me rejoignent en cuisine pour venir me remercier. Je trouve ça merveilleux. »

Carte sur table

Ouverture

12 h-14 h 30 -19 h-22 h 30
fermé le mercredi et le lundi midi

Nombre de couverts/jour

15-20 en moyenne hors saison

Places assises (salle + terrasse)

48

Effectif

6

Ticket moyen

45 €

Formule du marché

entrée-plat ou plat-dessert à 19 €
menu à 36 € entrée-plat-fromage ou dessert

Prix d'un café

3 €

CA annuel

350 000 €-450 000 €

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Christine Maurence s'installe à Périgueux en 1981. Crédits : Andréa Deconche.
À la tête

Christine Maurence

Christine Maurence s'installe à Périgueux en 1981. Crédits : Andréa Deconche.
Christine Maurence s’installe à Périgueux en 1981. Crédits : Andréa Deconche.