Après avoir été retardé, le Marché des Pays fait son grand retour en octobre

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La Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs a organisé son Assemblée Générale. Pour l’occasion, L’Auvergnat de Paris s’est entretenu avec la directrice, Marilise Miquel, à propos du tant attendu Marché des Pays et des difficultés rencontrées par l’amicale suite à la crise sanitaire.

Lundi 27 septembre a eu lieu l’Assemblée Générale de la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs. À cette occasion, deux nouveaux membres ont été élus : Sofian Bouchfira, originaire de Bozouls, et Hervé Grignac, originaire d’Estaing. Cette assemblée était également l’occasion de parler Marché des Pays.

Une nouvelle édition du Marché des Pays

Pendant trois jours, les 8, 9 et 10 octobre, le Marché des Pays revient pour une toute nouvelle édition, dans le 12e arrondissement de Paris. Au programme 68 exposants et 95 stands. Marilise Miquel, la directrice de la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs estime une fréquentation d’environ 50 000 personnes sur les trois jours, « en fonction de la météo, du retour à la normale et des restrictions sanitaires ». Elle rappelle également que « le but de cet événement, c’est d’offrir la possibilité aux producteurs aveyronnais de présenter leurs produits et de partager cela avec un public plus francilien et de faire découvrir l’Aveyron à la ville de Paris ».

Une édition soumise aux contraintes sanitaires

La directrice explique que, cette année, l’événement doit s’adapter pour « éviter les attroupements ». Pour cela, un ordre de passage a été établi pour les groupes folkloriques. Il y aura également d’autres animations « dans le but de garder cet esprit festif tout en respectant les contraintes ».

Un événement repoussé très attendu

D’après Marilise Miquel, « le report de l’édition 2020 décidé à la mi-août en raison de l’absence d’autorisation de la Mairie de Paris a eu un impact économique sur les exposants et sur la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs ». Pour l’association, cela a entraîné une année blanche. Et pour les exposants, déjà impactés par les confinements, « un manque à gagner qui peut représenter jusqu’à 30% du chiffre d’affaires de l’année ».

Pour ces raisons, Marilise Miquel explique qu’« il fallait absolument repartir cette année, on ne peut pas rester deux ans sans être visible sur Paris, ni nos producteurs ». Une attente très forte qui s’exprime à travers la participation des producteurs. En effet, 95% des exposants ont répondu présents pour l’édition 2021 dès le mois de mars.

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