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O’Tilleul, l’ambiance avant tout

  • Temps de lecture : 2 min

Ce n’est pas tant le standing ou le confort matériel qui font le prestige d’un lieu. C’est l’âme qu’on y trouve et l’impression de s’y sentir chez soi. Et dans le bistrot de Corinne et Benoît Rousseau, à Bussière-Dunoise, on tape en plein dans le mille.

Le pub O'Tilleul mise sur l'ambiance en plus de la cuisine simple mais généreuse.
Le pub O'Tilleul mise sur l'ambiance en plus de la cuisine simple mais généreuse. Crédits : la Revue des Comptoirs.

Vouloir mettre à l’aise ses clients à tout prix, l’intention est toujours louable. Mais si le naturel manque à l’appel, ce qui devait être un « bistrot où on se sent comme chez soi » se révèle alors être un endroit où vous ne remettrez jamais les pieds. Ce n’est pas le cas du bar-restaurant O’Tilleul. « Ça ne m’appartient pas ici, plaisante Benoît Rousseau, qui a repris l’affaire en 2012. Ça appartient à nos clients. »

Accrochés aux murs, des képis et écussons laissés par un client ancien gendarme. Dans un coin du bar, une guitare gonflable ramenée par une cliente anglaise. « Elle nous en a donné un sac plein qu’elle a récupéré pendant un concert à Londres. » Au menu, frites et saucisson. « On ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas, c’est vraiment frites et saucisson », s’amuse-t-il.

Belgeries creusoises

Mais il fait parti des cuisiniers de « bistrot » qui réalisent eux-mêmes leurs frites. Ici elles sont réalisées dans les règles de l’art, à la Belge, en deux bains de cuisson. La carbonade aussi est faite maison, toujours dans les règles de l’art. « En fait, ce sont des copains belges qui m’ont appris les recettes quand on habitait à Alès, raconte Benoît Rousseau. Ils tenaient un restaurant belge, et quand on finissait notre travail au camping, on allait manger chez eux. C’est comme ça qu’on a appris toutes ces “belgeries”. »

Des histoires comme celle-là, Corinne et Benoît en regorgent. Que ce soit celle du restaurant qu’ils ont failli reprendre à 70 km de Dakar, au Sénégal. Ou encore celles des nombreux objets accrochés ici et là par un client. Mais avant tout, il faut commander un burger, une ration de frites et une pinte de bière belge !

Carte sur table

Nombre de couverts/jour

20

Places assises

30 salle + 30 terrasse

Effectif
0
Ouverture

Mardi de 18 h à 1 h Mercredi, jeudi et vendredi de 10 h 30 à 13 h 30 et de 18 h à 1 h Samedi et dimanche de 18 h à 1 h

Ticket moyen

Midi 11 € et soir 16 €

Prix plat à emporter

À partir de 9 €

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Benoît et Corinne Rousseau gèrent O'Tilleul.
À la tête

Benoît et Corinne Rousseau

Chez Benoît et Corinne Rousseau, au O’Tilleul, à Bussière -Dunoise, la convivialité est élevée en divinité, mais intelligemment dosée. Le tutoiement, de rigueur, peut surprendre au premier abord. Le métier, le couple de restaurateurs l’a appris à Alès aux portes des Cévennes. Corinne et Benoît ont racheté un ancien camping municipal, qui s’est trouvé être leur porte d’entrée dans le milieu de la restauration. C’est là -bas que les Vendéens ont appris à servir les clients, les accueillir, discuter avec eux et peaufiner cette atmosphère « familiale », sans qu’elle en devienne pesante.