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L’Étang du Moulin, mariage de terroirs

  • Temps de lecture : 2 min

Maison familiale construite par le père du gérant actuel, L’Étang du Moulin propose une alternative à la cuisine franc-comtoise en mariant les produits des terroirs français. Une association de qualité qui lui vaut une étoile Michelin depuis 2005.

illustration l'étang du moulin
L'Étang du Moulin. Crédits : Au Coeur des Villes.

Qui pourrait croire, en admirant l’immense structure de l’Étang du Moulin de Bonnétage, que cet établissement fut construit par un groupe d’amis, sans entreprise de construction ? Le père de Jacques Barnachon, l’actuel chef du restaurant, « accompagné de quelques copains », a eu la folle idée de bâtir cet hôtel-restaurant de ses propres mains. « Ça lui a pris deux ans. Il a acheté du sable, de la ferraille, des plots et s’est occupé lui-même de la charpente », explique le fils, qui, avec sa soeur, a racheté l’établissement à ses parents en 1999.

Le duo transforme le complexe hôtelier deux étoiles en établissement quatre étoiles et parvient même à décrocher une étoile Michelin pour son restaurant en 2005. Sept ans plus tard, Jacques Barnachon diversifie son activité culinaire et ajoute une proposition bistronomique au restaurant gastronomique, tout en gardant « la même colonne vertébrale en cuisine ».

Colonne vertébrale simple et conceptuelle

Le chef organise chacun de ses plats autour d’un concept très simple : « Dans chacun de mes plats, on peut retrouver un produit français, un légume et un féculent de saison, finalisé par une épice, une herbe ou une huile ainsi qu’un produit de terroir. »

Car ce qui fait la particularité de la cuisine de Jacques Barnachon, c’est le mélange des saveurs : « Je travaille le terroir de ma région que je marie avec des produits d’autres régions. On a une forte clientèle locale donc je ne peux pas proposer de la saucisse, du Mont d’Or, du comté ou du sapin toute l’année. » Ainsi, le chef de L’Étang du Moulin arrive à marier le poulpe avec la saucisse de Morteau et le pigeonneau de Pornic avec un caramel de bourgeon de sapin. Selon lui, « c’est avec une multitude de petits détails qu’on crée de grands moments de cuisine ».

Carte sur table

Ouverture

Bistrot : mardi 17h à dimanche 23h

Gastronomique : Mercredi soir à dimanche midi

Effectif

28

Ticket moyen

52 € (bistronomique), 165 € (gastronomique)

Nombre de couverts par semaine

1.100

Places assises

34 (gastronomique), 90 (bistronomique), 100 (terrasse)

Prix du menu bistronomique

Entre 25 € et 34 €

Prix du menu gastronomique

80 €

Prix du menu dégustation

Entre 115 € et 155 €

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illustration Jacques barnachon
À la tête

Jacques Barnachon

Après avoir observé son père construire L’Étang du Moulin de ses propres mains, Jacques Barnachon rêve de devenir charpentier ou ébéniste. Une ambition désapprouvée par son entourage familial, qui le pousse à emprunter la voie de cuisinier afin de reprendre l’affaire familiale. Après un parcours scolaire tortueux, il accumule les stages en hôtellerie-restauration, notamment au Taillevent et chez Joël Robuchon, avant de reprendre l’établissement familial en 1999 avec sa soeur, qui gère la partie hôtelière. Il est également amateur de défis et possède une certaine folie des grandeurs. Il gagne ainsi le concours Masse du foie gras en 2000 et parvient à battre le record en 2015 du plus long foie gras du monde, avec un produit de 15,2 m de long, 82 kg, coupés en 3 000 parts, dont les bénéfices ont été reversés au Téléthon.