Mickaël Rolland, journaliste rédacteur de l’Auvergnat de Paris, décrypte l’actualité du secteur. Aujourd’hui, cap sur Le Touquet.
Le Touquet – Paris – Plage, à l’instar d’autres stations balnéaires bien connues que sont Deauville ou Trouville, fleure bon la Belle Époque. Si le front de mer n’a pas échappé à la bétonisation et à l’édification de barres d’immeubles encastrées entre deux villas bourgeoises, la plage et les petites rues de la ville offrent un intérêt certain. Il ne faut que deux heures pour rallier Le Touquet, en train, depuis la capitale. En outre, la présence d’un aéroport, sur le territoire touquettois, permet aux cohortes de touristes britanniques de gagner facilement les golfs, hôtels, restaurants et le casino de la station.
Assurément, Le Touquet n‘est pas une destination touristique à portée de toutes les bourses. Si l’on trouve çà et là quelques hébergements classés en deux étoiles, la grande majorité des hôtels affiche trois à quatre étoiles et propose des prix moyens élevés ; conséquence directe du succès de cette cité balnéaire créée de toutes pièces par le notaire Alphonse Daloz grâce aux conseils du fondateur du Figaro, Hippolyte de Villemessant. Surtout, Le Touquet – Paris – Plage héberge depuis 2020 le premier établissement cinq étoiles de la Côte d’Opale. Après neuf mois de travaux, le célèbre Westminster joue en effet dans la cour des grands après une riche Histoire qui trouve son origine durant les Années folles. Certainement, la station constitue une destination touristique inoxydable qui attire encore et toujours une large clientèle venue se restaurer et flâner dans les nombreux CHR de ce morceau de terre unique.
