Cannes, l’éternelle ensoleillée

Ville phare de la Côte d’Azur, Cannes est mondialement connue pour son festival international du film. Très saisonnière, l’offre de restauration, large et plutôt éclectique, mise énormément sur l’accueil des innombrables festivals et congrès.

Cannes. Crédit : Elisa Hendrickx

Avec ses 300 jours de soleil par an, ses allées bordées d’immenses palmiers et son sempiternel tapis rouge, Cannes, ancien petit village de pêcheurs désormais sous les feux des projecteurs du monde entier, a de quoi en charmer plus d’un. Et, on pourrait aisément penser que cette ville ne vit que pour ses longs étés, néanmoins, on voit qu’elle sait aussi se réinventer. Certes, la période estivale est aussi bouillante sur la Croisette qu’en cuisine mais les hivers calmes et doux, à l’image des températures saisonnières, réveillent et révèlent une partie de la ville souvent oubliée. Dans les ruelles pittoresques et colorées ou encore à l’orée de marchés conviviaux, se dévoilent des tables intimistes et chaleureuses, mais également une offre de snacking de plus en plus dynamique. Rythmée par ses nombreux festivals et congrès, Cannes incarne la ville à plusieurs vitesses par excellence. Ainsi, lors de certains temps forts comme le MIPTV (Marché international des programmes de télévision), le FIJ (Festival international des jeux), le Cannes yachting festival ou encore l’emblématique FIF (Festival international du film), « la présence massive des festivaliers et des congressistes fait doubler les effectifs du secteur de l’hôtellerie-restauration », déclare Christiane Thibault, présidente GHR région Sud Var. Dès lors, les établissements changent de rythme. Selon elle, ces différents événements sont pour la ville de véritables catalyseurs de dynamisme en ce qui concerne l’offre de restauration. « La clientèle est internationale, il y a donc un réel effort pour satisfaire le plus grand nombre, mais également une mise en lumière de la cuisine provençale », indique Christiane Thibault. Néanmoins, si Cannes profite des mêmes attraits que Nice, seconde ville la plus visitée après Paris, Christiane Thibault déplore un manque d’attractivité en dehors des gros événements. « Si les hôteliers sont souvent complets, les restaurateurs quant à eux se remettent beaucoup en question. Ils sont nombreux à proposer une activité de traiteur en complément », précise-t-elle.