Les protéines sont devenues incontournables, selon le Meatlab Charal 2025
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La 8ᵉ édition du MeatLab Charal, animée par le Dr Gérald Kierzek, a exploré pourquoi les protéines sont aujourd’hui essentielles à tous les âges, à travers les regards croisés d’experts économiques, nutritionnels et scientifiques.
Selon une enquête OpinionWay réalisée pour Meatlab Charal en 2025, la majorité des professionnels de santé recommandent un apport quotidien compris entre 0,8 et 1 gramme de protéines par kilo de poids corporel pour un adulte en bonne santé, en cohérence avec les recommandations de l’Anses (0,83 g/kg/jour). Les œufs et les viandes — rouges comme blanches — sont classés parmi les aliments les plus riches en protéines par plus de 75 % des professionnels interrogés. En cas de carence, 90 % d’entre eux conseillent avant tout de renforcer la consommation d’aliments naturellement riches en protéines animales et/ou végétales, plutôt que de se tourner vers des produits enrichis ou des compléments.
Si les protéines restent synonymes de viande pour la majorité des Français, les comportements évoluent lentement. L’étude souligne une hausse des carences protéiques, notamment chez les seniors et les publics précaires, deux clientèles fréquentes en restauration collective et traditionnelle. Parallèlement, les substituts végétaux (tofu, steaks végétaux) et les produits enrichis (barres, boissons, poudres) peinent à convaincre : leur image reste moyenne, avec des notes entre 4,2 et 4,9/10. De plus, 60 % des professionnels estiment qu’ils ne sont pas plus efficaces que les sources naturelles pour couvrir les besoins quotidiens.
Du côté des consommateurs, les motivations à consommer des produits enrichis sont d’abord liées à la recherche d’énergie (45 %) ou au plaisir gustatif (34 %), loin devant la récupération sportive (28 %). Si ces produits trouvent leur public, notamment chez les jeunes adultes et les sportifs, les Français continuent à faire confiance en priorité aux protéines issues d’aliments traditionnels. Les experts rappellent enfin l’importance de diversifier les sources et d’adapter les apports aux besoins spécifiques de chacun, dans un contexte où la nutrition joue un rôle clé pour la santé publique.