Deux entreprises corréziennes aidées
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Dans le cadre de sa politique de soutien à l’innovation dans le secteur agroalimentaire, la Région Nouvelle-Aquitaine a attribué deux subventions à des entreprises corréziennes : Saveurs Modernes et Duroux.
L’une est installée depuis un peu plus de deux ans à la pépinière Novapôle, près de Brive-la-Gaillarde, l’autre depuis trois générations à Rilhac-Xaintrie, entre Corrèze et Cantal. Et si la première joue jusque dans son nom, Saveurs Modernes, la carte de l’innovation, la vénérable fromagerie Duroux n’en oublie pas moins de compléter sa gamme. Début octobre, les deux entreprises ont reçu deux subventions de la Région Nouvelle Aquitaine au titre de son programme de soutien à l’agroalimentaire. Saveurs Modernes pour le lancement d’une nouvelle gamme de produits de snacking bio à base de graines, Duroux pour le développement d’une gamme complémentaire de produits issus de la transformation de la matière grasse : beurre de baratte à l’ancienne et crème maturée. « Saveurs Modernes est une jeune entreprise engagée dans le bio, un secteur que nous soutenons tout particulièrement, pointe Isabelle Gardien, sous-directrice en charge de l’agroalimentaire et des circuits courts à la Région Nouvelle-Aquitaine. Duroux est depuis longtemps dans une démarche de valorisation de coproduits laitiers s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire que nous souhaitons voir se développer. » Si l’aide accordée à la laiterie-fromagerie corrézienne reste modeste, 6 357 €, elle contribuera à la création d’un emploi pour renforcer l’équipe R&D attachée au suivi du projet. Investissement total : un peu plus de 18 000 €. Duroux avait par ailleurs déjà bénéficié en avril de 360 000 € d’aides régionales et européennes au titre de la modernisation de son site de production. Installée depuis 2017 à la pépinière Novapôle de Saint-Viance, l’entreprise Saveurs Modernes a, quant à elle, obtenu un total de 72700 € d’aides afin de financer en partie le lancement de ses « Kroosties », une gamme d’en-cas sains à base de graines et de fruits en sachets. Une partie de ces aides sera allouée à la mise en place d’une stratégie de marque, design compris. L’entreprise a ainsi prévu de faire appel à un cabinet spécialisé pour l’accompagner dans la phase de lancement des produits, ainsi que dans les futures déclinaisons à venir. « La différenciation de marque et le packaging sont des éléments importants pour garantir la compétitivité, reprend Isabelle Gardien. Les petites entreprises n’ont pas les moyens des grands groupes pour mettre en valeur leurs produits ». Le reste du montant est dévolu au financement de la partie R&D ; deux emplois devraient voir le jour à l’horizon 2021. Coût total du projet, 148 000 €.
