Michael Rolland, journaliste rédacteur de l’Auvergnat de Paris, prend le pouls du secteur CHR à Évian-les-Bains.
Notre journaliste Andréa Deconche a pris le pouls, durant l’été, d’une Belle que l’on pourrait croire endormie : Évian-les-Bains. Cette célèbre ville évoque inévitablement des événements historiques majeurs, entre l’essor du thermalisme ou encore l’indépendance de l’Algérie suite aux fameux accords d’Évian.
Dans ce numéro, on découvre ainsi la faculté de résilience d’une ville qui s’est offerte jadis au tourisme médical. Durant la Belle Époque, la ville brillait de mille feux. En effet, après la chute du Second Empire, cette cité qui borde le lac Léman« devient le lieu de toutes les mondanités »avec le concours d’une bourgeoisie européenne et même internationale. Si la ville s’est hissée, à cette époque, au rang station thermale de premier plan, c’est grâce à ses eaux. Une reconnaissance qui débute dès la fin du XVIIIe siècle grâce à un Auvergnat, le comte Laizer. Ce dernier, qui fuyait la Révolution française, se serait réfugié chez Gabriel Cachat, propriétaire de la source Cachat. Le comte Laizer aurait ainsi consommé« une eau plate minérale aux propriétés curatives qui aurait soigné ses calculs rénaux ».
Il n’en fallait pas plus pour que les eaux d’Évian acquièrent une popularité croissante qui allait inlassablement décliner dans les années 1930. Mais cette ville de Haute-Savoie a su rebondir et élargir sa saisonnalité grâce au tourisme de bien-être. Elle dispose d’une grande variété d’hôtels, du deux-étoiles au palace, et attire désormais des touristes toute l’année avec des pics de fréquentation durant l’été. Évian peut aussi compter sur une activité événementielle dynamique, un attrait des visiteurs pour son patrimoine et la richesse de son offre de restauration.