La fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs fait peau neuve

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À l’issue de son assemblée générale annuelle, la fédération des amicales aveyronnaises a entériné son changement de nom, devenant la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs. Philippe Picou, vice-président, revient sur ce changement et sur la non-tenue du marché annuel.

À l’issue de son assemblée générale annuelle, la fédération des amicales aveyronnaises a entériné son changement de nom, devenant la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs, et cela n’a rien d’anodin. « Abandonner le terme d’amicale n’était pas une décision facile à prendre, reconnaît Philippe Picou, vice-président en charge notamment de l’organisation du marché annuel. Le sens de l’amicalisme, qui reste fort pour nous, l’est de moins-en-moins pour les jeunes d’aujourd’hui. Il fallait se mettre à la page, tout simplement ». Au-delà des mots, ce changement de nom permet aujourd’hui à la fédération d’uniformiser toutes ses identités, son site internet, et sa communication.

Le marché annulé, un lourd coût à supporter

Autre sujet du moment, le grand marché des pays de l’Aveyron, repoussé à août 2021, et ses conséquences économiques non-négligeables. « C’est un événement très important pour l’économie locale parisienne, et encore plus pour les commerçants aveyronnais, pour lesquels il représente jusqu’à 30 % de leur chiffre d’affaires annuel », explique Philippe Picou. Au bas mot, ce marché représente 50 000 visiteurs en tout. Il fait se rencontrer recruteurs et jeunes actifs lors de rendez-vous professionnels comme le job-dating du département de l’Aveyron, et les chefs d’entreprise dans les barnums prévus à cet effet.

Quand bien même, la décision du report a fini par s’imposer d’elle-même, comme l’explique le vice-président de la fédération : « Nous demandons ordinairement les autorisations en juin. Mais cette année, malgré plusieurs relances, la Mairie de Paris ne nous a pas répondu. » Entre-temps, la métropole est passée en zone rouge. « De nombreux exposants fabriquent des quantités astronomiques de denrées, cela aurait été de la perte sèche si nous avions trop tardé. Ils ont d’ailleurs été nombreux à nous remercier d’avoir pris les devants en annonçant le report ». Financièrement, la fédération assure avoir les reins assez solides pour tenir sans les retombées du marché. « Pour nous, et pour nos partenaires, tout est lié à la bonne tenue de l’édition en août 2021. Nous croisons les doigts », conclut Philippe Picou.

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