Le phénix de la brasserie de l’abbaye de Grimbergen renaît de ses cendres

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L’abbaye de Grimbergen, en Belgique, abrite de nouveau une brasserie où elle produit ses propres brassins. La précédente avait été détruite en même temps que l’abbaye dans les débordements de la révolution française en 1789 et n’avait pas été reconstruite lors du retour des moines en 1835. Le brasseur Maës avait toutefois ressuscité la marque de bière en 1957 en lui accolant la devise de l’abbaye : « Ardet nec consumitur » (elle brûle mais ne se consume pas). Désormais propriétaire de Grimbergen, Carlsberg a souhaité en accord avec l’abbé Karel Stautemas recréer une brasserie dans le berceau de la marque au sein du monastère. Le religieux a d’ailleurs suivi dans ce but une formation de brasseur et travaille désormais en collaboration avec un jeune maître brasseur français, Marc-Antoine Sochon.

Ils viennent de présenter le 27 mai leurs trois premiers brassins naturellement produits de manière beaucoup plus confidentielle que Grimbergen : Magnum Opus (chef-d’œuvre), Ignis (le feu) et Astrum (l’étoile), une IPA. Le père Karel Stautemas projette également de produire des lambics et des gueuzes qu’il affectionne particulièrement. Avec le retour de la brasserie, l’abbaye n’a jamais autant justifié son symbole qui figure sur les vitraux : un phénix renaissant de ses cendres.

www.grimbergenbeer.com

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