Le Domaine La Tour Boisée, une histoire de famille 

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La Tour Boisée, domaine familial du Minervois fondé en 1826, incarne une tradition viticole d’excellence et d’authenticité.

La Tour Boisée
La Tour Boisée

Fondé en 1826, le domaine La Tour Boisée tire son nom d’une tour fortifiée médiévale située sur sa propriété. Sous l’impulsion de Jean-Louis Poudou à partir de 1982, puis aujourd’hui entre les mains de la famille Guilhem, originaire de Montauban, ce vignoble situé à 20 kilomètres à l’est de Carcassonne poursuit une quête d’excellence et d’authenticité.

Sur ses 37 hectares de vignes et son millier d’oliviers, dont la culture a été relancée en 1990, le domaine s’attache à préserver son identité. Fidèle à ses valeurs, il ne suit pas aveuglément les plans d’encépagement régionaux. Pour La Tour Boisée, le passage à l’agriculture biologique il y a quinze ans était une évidence. Ce choix favorise une relation harmonieuse entre l’homme et son environnement : l’observation et la compréhension du vivant redeviennent essentielles.

« Nous sommes sur un terroir exceptionnel, avec des microclimats et des sols diversifiés. Ce qui offre à chaque cépage l’environnement idéal pour s’épanouir », note Jean-Louis Poudou. Ainsi, la Syrah prospère en zone fraîche, tandis que le Grenache s’épanouit sur les sables argileux exposés plein sud. L’alternance entre vignes, bois et garrigues préserve l’équilibre du territoire et limite les maladies.

Des vins racines et insolites

Le domaine propose des vins AOC Minervois. Coumo Gascon et Histoire de Famille en rouge, Pech Majou en rosé et Saint-Sernin en blanc (9,50 €), ainsi que la cuvée Marielle & Frédérique (12,80 €), nommée d’après les filles du vigneron. Il offre aussi des cuvées atypiques. Comme la Plantation 1905 (12,60 €), issue d’une parcelle historique plantée de 23 cépages, dont 4 inconnus. Ce vin, élaboré sans intervention humaine, se distingue par sa fraîcheur et son caractère unique. « J’ai réussi à convaincre pour que cette parcelle de 1 hectare 60 ne soit pas arrachée ; c’est comme un musée à ciel ouvert. Je me fie à mon instinct pour fixer la date de la cueillette », ajoute le vigneron.

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