Second jour de solidarité : une fausse bonne idée pour les TPE/PME? 

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L’heure est aux économies pour l’actuel gouvernement. Et parmi les nouvelles recettes qui pourraient apparaître en 2025, le retrait d’un jour férié du calendrier. Autrement dit, instaurer un second jour de solidarité.

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Avec cette mesure, l’objectif recherché est de faire travailler plus les salariés. Ce qui ne plaît guère au Syndicat des indépendants et des TPE (SDI).

Cette mesure conduirait à doubler la CSA (Contribution solidarité pour l’autonomie) versée par les entreprises. Sans contrepartie du fait du jeu des compensations en temps de travail effectif issu des accords collectifs et d’entreprises, selon le SDI.

Et les 35h ?

« Pour la sauvegarde de notre modèle de protection sociale, l’une des solutions passe par l’augmentation réelle du temps de travail et donc par une réforme de la durée légale hebdomadaire du travail », souligne Marc Sanchez, secrétaire général du SDI.

« Il est temps d’affirmer que les 35h ne sont plus un horizon indépassable. Plus de travail dûment payé, c’est plus de cotisations sociales, de rentrées fiscales et de pouvoir d’achat ainsi qu’une première réponse au manque de personnel. M. Bayrou a envisagé un passage à 35h30. Le SDI propose 36h/semaine, ce qui semble parfaitement raisonnable pour la sauvegarde de notre modèle social. »

Il est fort probable qu’un jour férié soit retiré. Une suggestion : que ce soit le 1er mai. Pour la Fête du travail, on travaille….

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