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Rosie, un nouveau souffle

  • Temps de lecture : 2 min

500 m2 de banquettes, de bons produits et d’ambiance festive : bienvenue chez Brasserie Rosie ! Ouverte début janvier, elle mise sur des produits français et une cuisine de qualité, renouvelée au fil des saisons.

Rosie se veut la prochaine « brasserie cool » de la capitale. Crédit : La Revue des Comptoirs.
Rosie se veut la prochaine « brasserie cool » de la capitale. Crédit : La Revue des Comptoirs.

C’est en visitant le Pavillon marée deRungisque les deux créateurs ont eu l’idée de lancerBrasserie Rosie.« On parlait avec un vendeur, qui était attristé de voir que les brasseries ne commandaient quasiment plus de produits français »,explique le cofondateur Kévin Caradeuc.« Elles sont connues comme des lieux fastueux, mais la qualité a baissé : on paye très cher pour ce que l’on mange et le service laisse à désirer. »

Avec son associée Juliette Cerdan Zaepffel, ils décident alors de lancer leur concept, éloigné de celui des brasseries parisiennes, devenues un peu trop« lisses »,selon Kévin, ces dernières années. Objectif ? Devenir la prochaine« brasserie cool »de la capitale, où l’on peut croiser tous types de profil :

« Dans les anciennes brasseries parisiennes, comme Le Pied de Cochon, les plus pauvres mangeaient un œuf mayo debout au comptoir, pendant que les notables étaient attablés en salle. »
Kévin Caradeuc, Cofondateur de Rosie

Cet esprit de mixité sociale se retrouve dans l’agencement : un long bar pour s’accouder, plus de 45 m de banquette où manger face à face et trois salles privatisables à l’étage pouvant accueillir 8, 10 et 20 personnes. Le tout dans un décor intemporel, créé par le designer John Whelan, qui a notamment imaginé l’intérieur duBouillon Julienet rénové plusieurs autres brasseries dans l’Hexagone, de Paris à Strasbourg. Dans leur établissement, il est tout autant possible de commander un menu entrée-plat-dessert à 20 € que de consommer des plats plus gastronomiques, tels l’œuf coque au caviar (10 €) ou le tournedos (25 €).

Les deux associés ont effectué un travail colossal sur le sourcing produits en sélectionnant 90 producteurs où s’approvisionner en direct pour faire vivre une carte entièrement faite maison et qui changera fréquemment.« Le nombre de producteurs double quasiment si l’on compte les distillateurs et le vin »,souligne Kevin. Même la carte des cocktails, élaborés à base d’alcools français, évoluera à chaque saison.

Carte sur table

Horaire

de 12 h 15 à 23 h 30, 7 j/7

Effectif

32 au lancement

Capacité

200 places assises

1er prix cocktail

7 € le milk-punch et le spritz français

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Kévin Caradeuc et Juliette Cerdan Zaepffel ont travaillé pour Big Mamma avant de fonder Brasseries à la mode, en 2017. Crédit : La Revue des Comptoirs.
À la tête

Kévin Caradeuc et Juliette Cerdan Zaepffel

Ils ont tous les deux travaillé pour la chaîne de restauration italienne Big Mamma, lui comme chef de projet F&B (Food & Beverage), elle comme directrice des achats. En 2017, ils ont fondé leur groupe, Brasseries à la mode, et ouvert un établissement à Biarritz, la Brasserie Marie-Lou. Le duo a désormais fermé son premier établissement et délocalisé le concept à Paris, avec Brasserie Rosie.