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Le groupe hôtelier Millésime, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 12 M€ sur l’exercice 2020-2021, a vu le jour en 2014 sous l’égide d’Alexandra et Philippe Monnin. Ces derniers souhaitaient créer des maisons « totalement centrées sur leurs hôtes ».
Chaque établissement est solidement enraciné dans sa région, ce qui a permis de tisser des liens forts ainsi que des partenariats locaux. Ainsi, des expériences uniques fondées sur le terroir ont pu être réalisées. Millésime regroupe aujourd’hui huit établissements, dont Le Manège et La Course (ouverts en 2015 à Bordeaux). En 2017, le groupe a enregistré trois ouvertures : Le Château de Sacy (Champagne), La Palmeraie (La Baule) et Aux Vins des Pyrénées (Paris). À noter également qu’en 2018, Alexandra et Philippe Monnin ont lancé le Domaine de Raba (Bordeaux), Cocorico (Porto) et, en 2019, le Grand Hôtel du Soleil d’Or (Megève). Le groupe Millésime n’entend pas s’arrêter là puisque trois autres ouvertures sont programmées entre 2022 et 2023 : le Château de Brindos (Biarritz), le Château de Théoule (Théoule-sur-Mer) et un domaine œnotouristique à Bordeaux. « Le modèle économique de Millésime a évolué depuis la création du groupe. Jusqu’en 2018, nous étions propriétaires murs et fonds au travers d’une filiale dédiée à chaque projet, et détenue conjointement par le holding du groupe et des investisseurs financiers, dans des proportions variant suivant la taille de l’opération. Depuis 2019, nous avons évolué vers un modèle de pure player hôtelier en concentrant nos activités et nos énergies sur le développement du concept Millésime. Ainsi les murs et les fonds de nos opérations sont détenus par des tiers investisseurs (même si nous pouvons intervenir au capital pour différentes raisons) et nous travaillons en contrat de mandat de gestion hôtelière » , détaillent Alexandra et Philippe Monnin.
À ce jour, Millésime a investi plus de 37 M€ dans l’acquisition, la rénovation et le lancement de ses différentes adresses. Les investissements dans les trois projets en création, dont les ouvertures sont prévues entre 2022 et 2023, avoisinent les 65 M€. « Nous envisageons de poursuivre notre développement en France, mais aussi en Europe. Notre stratégie consiste à identifier des lieux à haut potentiel, avec une forte attractivité économique et touristique, qui nous séduisent par leur culture, leurs traditions culinaires, leur richesse viticole. Le choix de Porto pour une première destination à l’étranger reflète ces fondamentaux » , dévoilent-ils. L’Europe de l’Est, qui regorge de bâtiments historiques et connaît un fort développement, est également une région qui retient l’attention des fondateurs.
