La coopérative viticole Plaimont célèbre ses 40 ans

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Il y a quarante ans, une génération a voulu Plaimont et y a cru », résume le directeur général, Olivier Bourdet-Pees, en évoquant ce petit groupe de vignerons qui, dans les années 1970, a souhaité développer la renommée des vins du Sud-Ouest. Leur volonté était alors de se démarquer des vins bas de gamme qui étaient conçus à l’époque. « La région était exsangue », ajoute-t-il. En 1978, les trois caves de Plaisance, Aignan et Saint-Mont ont uni leurs forces. La coopérative dispose aujourd’hui des outils viticoles pour exister sur tous les marchés et, pour célébrer ses 40 ans, a fait le choix de refondre son identité visuelle et d’éditer un ouvrage mettant en avant les vignerons qui contribuent à la réussite de Plaimont. La cave coopérative représente 98 % de l’appellation Saint-Mont, 55 % de l’appellation Madiran, deux tiers de l’AOC Pacherenc du Vic-Bilh et 30 % des Côtes-de-Gascogne. Le livre édité à l’occasion de cet anniversaire retrace l’évolution de Plaimont, évoquant notamment les côtes-de-gascogne, la création de cuvées emblématiques ou le travail précurseur en matière de recherche ampélographique et la préservation de cépages autochtones. En 2017, Plaimont (5500 hectares de vignes environ) a réalisé un chiffre d’affaires de 73 millions d’euros, en légère hausse ces dernières années (72 millions en 2011), et a produit 400000 hectolitres de vin (10 % de vrac). 55 % des volumes sont commercialisés à l’export. Les côtes-de-gascogne représentent 60 % du chiffre d’affaires de la cave coopérative. Le CHR, uniquement en France, est à l’origine de 25 % du chiffre d’affaires de Plaimont. « Nous avons les moyens de nos ambitions », poursuit Olivier Bourdet-Pees pour justifier la mise en place d’une nouvelle communication graphique (Plaimont Producteurs est devenu Plaimont sur les logos et autres supports) et l’investissement dans l’œnotourisme. En effet, les vignerons s’emploient depuis les années 1980 à racheter et à réhabiliter châteaux et autres domaines qui jonchent son territoire. Dernier achat : un monastère qui va être transformé en hôtel-restaurant de standing en faveur de l’œnotourisme.

Olivier Bourdet-Pees (à dr.), directeur général de Plaimont

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