Réussite : Philippe Solignac décoré de la Légion d’honneur

  • Temps de lecture : 3 min

Le vice-président de la CCI Paris Île-de-France, l’Aveyronnais Philippe Solignac a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à Paris, le 21 mai. L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ami de longue date de Philippe Solignac, avait fait le déplacement pour lui remettre cette distinction.

Jean-Pierre Raffarin décorant Philippe Solignac le vice-président de la CCI Paris Île-de-France
Jean-Pierre Raffarin décorant Philippe Solignac le vice-président de la CCI Paris Île-de-France.

Le vice-président de la CCI Paris Île-de-France, l’Aveyronnais Philippe Solignac a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à Paris, le 21 mai. L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ami de longue date de Philippe Solignac, avait fait le déplacement pour lui remettre cette distinction. Il a salué la « réussite professionnelle » du vice-président de la CCI avant de retracer le riche parcours de ce dernier. Âgé de 72 ans, Philippe Solignac a, comme le résume la formule consacrée, eu plusieurs vies.

Né à Paris, fils de restaurateurs et d’éleveurs originaires de l’Aubrac, l’Aveyronnais et sa famille sont toujours propriétaires d’une exploitation agricole. C’est aujourd’hui le fils de Philippe Solignac qui préside aux destinées de la ferme familiale. Père de trois enfants, Philippe Solignac a maintenu un lien étroit avec le pays et savoure particulièrement les deux premières semaines du mois de juillet sur l’Aubrac, où il ne manque jamais l’occasion de faire les foins. « Au fil des ans, c’est devenu un rituel et un plaisir. Alors, bien sûr, tout cela s’est mécanisé. Mon père m’expliquait que lorsqu’il était jeune, il y avait 16 personnes à la ferme pour faire les foins. Aujourd’hui, nous faisons cela à deux, avec du matériel », sourit-il.

Avant de rejoindre la CCI, Philippe Solignac a notamment connu les bancs de Sup de Co. Cela ne l’a pas empêché de vendre des cafés crème aux côtés de ses parents. C’est à ce titre qu’il a rejoint le SNRLH, l’ancêtre du Synhorcat. Philippe Solignac est toujours propriétaire de Relais d’Alsace, à la gare de Lyon, ainsi que des Grandes Marches, à Bastille. Ces affaires sont aujourd’hui exploitées par le groupe Joulie. Après avoir été élu à la chambre de commerce, il a patiemment gravi les échelons. « Quand on rentre, on écoute ce qu’il se passe et on observe. Puis, à la faveur des renouvellements, on m’a élu pour entrer au bureau. Et, lors de mon 3 mandat, j’ai présenté ma candidature pour être président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris », résume le vice-président. Il est finalement élu président de la chambre de Paris en 2010. À l’issue de son mandat de six ans, l’homme n’a pas souhaité se représenter, plaidant en faveur d’un renouvellement. Il garde de précieux souvenirs de cette époque, marquée par les rencontres au sein de divers conseils d’administration. « On rencontre des gens que l’on aurait jamais rencontrés en temps normal. J’ai le souvenir, lors du conseil d’administration du Palais omnisports de Bercy, devenu AccorHotels Arena, d’interrompre la séance, car Paul McCartney jouait à quelques mètres de nous », se souvient Philippe Solignac. Ses engagements l’on également conduit à la Semmaris, société d’économie mixte du MIN de Rungis, dans laquelle il occupait également un poste d’administrateur. Cette Légion d’honneur vient ainsi couronner une longue carrière, qui n’a pas été animée que par des souvenirs heureux. Philippe Solignac, qui devrait occuper encore quelque temps la vice-présidence de la CCI, se remémore les attentats de Paris. Les commerces étaient sinistrés et la France pansait ses plaies, tandis que l’Aveyronnais, alors président de la CCI de Paris, était au chevet d’exploitants de CHR alors dévastés par les événements.

Philippe Solignac.

Philippe Solignac.

PARTAGER