Aides de l’État : enfin un ballon d’oxygène

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En annonçant le couvre-feu à 18 heures la semaine dernière, le Gouvernement a enfin esquissé un geste à la hauteur de la situation en faveur des exploitants de CHR dont le désarroi est de plus en plus palpable.

La nouvelle série d’aides de 4 milliards d’euros supplémentaires par mois pour soutenir les secteurs en difficulté va dans le bon sens, notamment en ce qui concerne l’élargissement du fonds de solidarité Didier Chenet, président du GNI, s’est déclaré « très satisfait » par Ce train de mesures. 11 va permettre à de nombreux restaurateurs de traverser cette passe difficile.

Espérons toutefois qu’une fois passées dans le crible administratif, ces aides ne verront pas leur efficacité réduite à néant. Ce n’est pas la première fois que les bonnes intentions affichées par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sont détricotées par les conditions mises en place par Bercy. Ce nouveau geste prend aussi enfin en compte le cas des plus grosses entreprises et notamment les distributeurs, grands oubliés des plans précédents, La prétendue solidité financière des importantes structures ne les rend pas immortelles. La pérennité de l’amont de la filière CHR, sa source d’approvisionnement, est elle-même aujourd’hui menacée par cette crise sans précédent qui a crée un trou abyssal dans la consommation hors domicile. Les trais fixes des distributeurs sont considérables et ils ont dû sacrifier durant cette crise des millions de litres de boissons qui arrivaient à péremption dans leurs entrepôts Celte bouée de secours qui leur est aujourd’hui jetée est indispensable pour l’avenir de la filière, car faute de distributeurs, point de redémarrage.

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