La Maison Française, l’art de recevoir

En se promenant dans les rues d’Aix-en-Provence, d’aucuns découvrent la façade d’une bâtisse inondée de soleil, pleine de caractère. « C’est un bâtiment connu des Aixois, car ce sont les anciennes écuries de la ville. D’ailleurs, on voit toujours les poutres d’origine. Le lieu a été également un magasin Agnès b. », raconte Leila Erdmann, fondatrice et gérante de La Maison Française, à la fois un restaurant gastronomique et une épicerie. Celle-ci se trouve juste en face et regorge de « produits venus des quatre coins de la France », poursuit-elle.

Fin 2019, Leila Erdmann ouvre les portes de ces deux lieux mais le rêve tourne vite au cauchemar. « En mars 2020, le gouvernement ordonne le confinement, soit quelques mois après l’ouverture. Cela a été une mauvaise passe mais aussi un exercice de résilience », exprime-t-elle. Quatre ans plus tard, les deux établissements sont toujours là. Une fois à l’intérieur du restaurant gastronomique, le visiteur découvre un établissement chic et cosy avec une âme. « Nous souhaitions proposer à la fois un endroit moderne tout en gardant l’âme des écuries d’antan. » En cuisine, le chef Simon Hanquier cuisine des assiettes de « grande tradition française, version moderne, le tout avec un clin d’œil d’ailleurs ». La carte change régulièrement, mais certaines recettes ne bougent pas, comme le tartare minute – il est confectionné directement devant les clients – ou encore les crêpes Suzette, flambées en salle.

La Maison Française joue également la carte du local : « Nous achetons nos fruits, nos légumes et nos poissons localement », déclare Leila Erdmann. En parallèle, l’offre évolue au fil de la journée. « Le midi, nous sommes plus dans une ambiance bistrot chic; l’après-midi, l’heure est plus au salon de thé. Et, le soir, on est davantage sur un bar à cocktails, des tapas premium et des plats haut de gamme », décrit la gérante. La Maison Française est alors le repère pour tous les moments de la journée.