Le P’tit Monge, le grand partage

Les opportunités sont faites pour être saisies. Charles Wolmer et Laura Mackelberg en savent quelque chose. Alors qu’ils lâchent leur précédente affaire située à Pont-de-Beauvoisin en Isère, leur avocat leur parle d’un local à Chambéry. « C’était un lieu atypique avec un grand comptoir et une immense terrasse », indique Charles Wolmer. Rapidement, le couple signe et ouvre le 1er novembre 2021 sous le nom de P’tit Monge.

« Je ne savais pas comment l’appeler. Nous voulions proposer de la finger food, dans un quartier de restaurants, un lieu vivant, qui est situé place Monge. Tout simplement P’tit Monge », explique-t-il. Dès le début, l’espace est considéré comme un lieu de brassage avec comme atout maître le fameux bar : « Les comptoirs font partie de la dynamique d’une ville, là où les gens se rencontrent. » Dans cet esprit, le couple a misé sur de la finger food… de qualité, dans le sillage de l’appartenance du restaurant au Collège culinaire de France et de la possession du titre de Maître restaurateur. « Nous pouvons avoir une brasserie typée bar et pour autant donner un gage de qualité », assure Charles Wolmer. La carte composée de burgers, d’un steack à cheval ou encore d’un tartare de truite est complétée de différentes propositions de planches. Tout d’abord, une de dégustation présentant plusieurs types de finger food, qui peuvent également être commandés de manière indépendante. Mais aussi des planches plus classiques, présentant de la charcuterie et des fromages locaux. Le bar à manger dispose par ailleurs de sept tireuses à bière et d’une soixantaine de références de vins. S’agissant des cocktails, un travail d’élaboration est en cours, pour « remettre du dynamisme dans les saveurs du terroir ». Enfin, pour compléter l’offre du P’tit Monge, essentiellement plébiscitée par les locaux de 30-40 ans, le couple a eu l’opportunité de reprendre en septembre 2024 La Grange, restaurant de spécialités savoyardes et françaises, situé de l’autre côté de la place Monge.