Le Quatre, le locavore

Le Quatre a vu le jour début 2020, connaissant alors un début plus ou moins compliqué. « Le confinement a été le pire cauchemar pour tous les établissements, explique Thomas Marion, gérant du Quatre. Néanmoins, le restaurant a su tenir grâce aux plats à emporter. Cela a permis de se faire connaître des habitants du quartier et de ne pas faire zéro euro en chiffre d’affaires ».

À la réouverture, Le Quatre arrête les plats à emporter et se réinvente en un lieu festif. À la nuit tombée, le restaurant se transforme et prend une ambiance décontractée. « Le week-end, il y a plus de monde. On met de la musique et on organise des soirées à thèmes. Les gens ont plus de temps, restent et profitent. » Par ailleurs, en cuisine, c’est Romain Basso qui officie derrière les fourneaux du Quatre depuis près de deux ans. « Le chef cuisine des plats simples et raffinés qui plaisent », indique Thomas Marion.

Le nom du restaurant, le chiffre 4, est la ligne directrice. Il se retrouve sur la carte : « Nous proposons quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, comme l’indique le nom de l’établissement situé au 4 de la rue des Cordeliers. » Romain Basso travaille beaucoup le végétal et porte une attention toute particulière aux produits qu’il achète. « Nous nous approvisionnons en circuit court, auprès de petits producteurs, en majorité bio. Le chef est en contact direct avec les agriculteurs », déclare fièrement le gérant. Et de renchérir : « Malgré la hausse des coûts des aliments, nous tenons à préserver la qualité des produits que nous utilisons. » Enfin, cette logique se poursuit dans la sélection des vins : « La carte des boissons présente des jus, des bières et des vins de la région. Par exemple, nous proposons des bières de la Petite Aixoise, des vins Bulles de Provence, Terres Promises ou encore Fontenil… »