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Bënnie : un fast-food engagé et écolo

  • Temps de lecture : 3 min

100 % d’ingrédients bio, une carte pour moitié composée de plats végétariens et des engagements écologiques dans les assiettes comme en salle : Burger and Wells devient Bënnie, un fast-food qui mêle plaisir gustatif et respect de la planète.

Quatre ans après l'ouverture du premier restaurant Burger and Wells à Lyon, suivi d'un deuxième établissement à Chamonix, le concept est devenu Bënnie.
Quatre ans après l'ouverture du premier restaurant Burger and Wells à Lyon, suivi d'un deuxième établissement à Chamonix, le concept est devenu Bënnie. Crédits : La Revue des Comptoirs.

Quatre ans après l’ouverture du premier fast-food Burger and Wells à Lyon, suivi d’un deuxième à Chamonix, Camille Candela met le confinement à profit. Le fondateur souhaite repenser le concept. Une volonté : « pousser la démarche écoresponsable, déjà présente dans l’identité du restaurant ». Burger and Wells est donc devenu Bënnie au sortir de la fermeture administrative.

Le changement est pour le moins radical : suppression des bouteilles d’eau, avocat retiré de la carte, énergie verte via la société Enercoop… En outre, une prime vélo est mise en place pour les équipes, avec achat de vélos pour les déplacements domicile-travail. Une vraie révolution verte a été amorcée.

« Le nom Burger and Wells a été changé pour mieux correspondre à cette nouvelle identité car il excluait les plats végétariens de notre identité »
Camille Candela, Fondateur de Bënnie

La carte a été élargie et comporte désormais 50 % de plats végétariens, contre 20 % dans l’ancienne formule. De nouveaux burgers aux haricots rouges et aux légumes font leur apparition. Le fondateur lance aussi les « smaks », des pains pita roulés garnis de légumes et falafels ou encore de poulet. Des plats chauds sont développés. Ils vont du dahl de lentilles aux boulettes de falafel. À la base, « Nous avions une salade et un burger végétarien, explique Camille Candela. On a vraiment élargi notre proposition. »

Bënnie devient bio

En plus de la végétalisation de la carte, l’ensemble du restaurant est maintenant labellisé AB. Les produits proviennent à la fois de producteurs locaux, de coopératives et de grossistes . On retrouve notamment Bio A Pro, une coopérative des agriculteurs bio du Rhône et de la Loire). La révolution verte a lieu aussi du côté boissons : la bière comme les soft s sont proposés dans des éco-cups consignées, supprimant ainsi le plastique jetable de son fonctionnement. Deux fontaines en libre-service ont également été installées : une pour l’eau plate et gazeuse, disponible à volonté gratuitement, et l’autre pour trois soft s maison non sucrés : des thés framboise et sureau, pêche et citron.

Une mise au vert qui satisfait autant l’équipe que les clients : « Depuis notre réouverture le 15 mai, environ 40 % de nos ventes se font avec l’offre végétarienne. Un client régulier qui ne prenait jamais de burger sans viande m’adit la dernière fois qu’il y penserait maintenant. Une fois passés les a priori, la cuisine végétarienne séduit ! », conclut Camille Candela.

Carte sur table

Horaires

11 h 30 – 22 h 30, sept jours sur sept

CA 2019

900 000€

Effectif

11

Capacité

60 + 30 en terrasse

Clientèle

18 – 35 ans, clientèle de bureau, étudiants, familles

Ticket moyen

13,20 €

Menu smak avec frites et boisson

12,65 €

Boissons

Fontaine en libre-service à volonté avec trois softs non sucrés : 1,95 €

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  • Activité

    Restauration rapide bio

  • Adresse

    18, rue du Bâtiment d’Argent 69001 Lyon

  • Contact 04 72 07 73 44
Avant de monter son concept de fast-food responsable, Camille Candela a travaillé de nombreuses années pour le groupe Maisons et Hôtels Sibuet
À la tête

Camille Candela

Avant de monter son concept de fast-food responsable, Camille Candela a travaillé de nombreuses années pour le groupe Maisons et Hôtels Sibuet. L’entrepreneur isérois a notamment officié comme chef de partie au Flocon de Sel***, aux côtés du chef Emmanuel Renaut. C’est sous une tante du festival Jazz à Vienne que Burger an d Wells a fait ses premiers pas : en trois éditions, Camille Candela y a servi plus de 10 000 repas, avant d’ouvrir un premier restaurant en dur à Lyon, puis à Chamonix.