Les Français veulent davantage de pintade dans les restaurants
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Selon le Comité Interprofessionnel de la Pintade, plus de 50 % des Français souhaiteraient voir davantage de pintades au menu des restaurants.
En juillet 2023, le Comité interprofessionnel de la pintade (CIP) avait fait une étude sur l’image de la pintade. Cette dernière avait mis en évidence que sept français sur dix étaient consommateurs de volaille. Et un sur cinq en consommait de façon régulière. « Au restaurant, c’est le premier endroit où on découvre la pintade. Et ensuite le boulot du CIP c’est de faire en sorte qu’on puisse la trouver en grande surface ou chez le boucher », explique Emmanuelle Henninot, déléguée générale du CIP.
En 2019, l’année où la consommation de cette volaille a atteint son pic, la restauration était le premier lieu de consommation. Au total, 42% du volume était commercialisé au niveau de la restauration hors domicile (RHD).
« La pintade a perdu la place qu’elle avait historiquement en RHD », nuance toutefois Jean-Louis Zwick, président du CIP-PINTADE. Ainsi, selon l’étude du CIP, 58% des Français veulent davantage retrouver la pintade au restaurant. « La pintade est un espèce particulière puisqu’elle est très présente à l’extérieur de la GMS. C’est un produit qui a toute sa place sur la carte d’un restaurant », continue le président du CIP. De plus, la filière est organisée pour pouvoir produire de la pintade toute l’année, et pas seulement en période festive.
De la volaille 100% française
En effet, 1 200 éleveurs de pintade sont répartis dans l’Hexagone. Le pays est devenu le principal fournisseur d’oeuf à couver et de pintadeaux. Jean-Louis Zwick a déclaré qu’« en 2023, on a eu une hausse de la demande en terme de consommation de volaille. Cette viande est la seule qui continue à se développer en terme de consommation au niveau français », contrairement au boeuf ou au porc.
Pour Meidhi Belkessa, cuisinier, « elle peut se décliner de manière totalement différente. Que ce soit sur de la cuisine gastronomique ou traditionnelle ». Aujourd’hui, on peut également la retrouver sur de la street-food. « Je n’ai jamais eu de clients qui est venu spontanément me dire qu’il voulait de la pintade. Ils la consommaient parce qu’elle faisait partie d’un menu prédéfini. ». En outre, le cuisinier a animé plusieurs ateliers avec des enfants il y a sept ans, et aucun ne savait identifier la pintade. « On a un travail à faire dans la restauration pour présenter ce produit », conclue-t-il.