Le Groupe Bertrand échoue à reprendre Courtepaille

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Le tribunal d’Evry (Essonne) a jugé mieux-disante l’offre de reprise de Buffalo et de ses investisseurs anglo-saxons face à celle emmenée par Olivier Bertrand. Ce dernier fulmine, demandant comment « un groupe qui va mal peut-il aller mieux en rachetant un concurrent qui va encore plus mal ? ».

Image d'illustration Crédits : Courtepaille.
Courtepaille. Crédit : La Revue des Comptoirs.

Malmené par la crise sanitaire et économique, Courtepaille sera finalement repris par Buffalo Grill, dont l’offre a été jugée la mieux-disante sur les fronts de l’emploi et des perspectives. 2 208 emplois seront sauvegardés, sur les quelque 4 000 que compte la chaîne placée en redressement judiciaire le 29 juillet 2020. 

« Courtepaille a déjà été sacrifié par un groupe anglo-saxon court-termiste. On prend le risque que cela recommence. »

De l’autre côté, chez le Groupe Bertrand, on ne décolère pas. À l’image du patron Olivier Bertrand, qui dénonce dans Le Figaro une « fuite en avant » du groupe Buffalo et de ses investisseurs anglo-saxons. « Sans l’obtention d’un PGE de 65 millions d’euros en juillet, il [Buffalo ndlr] n’aurait jamais été en situation de racheter Courtepaille. C’est scandaleux ». 

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L’entrepreneur, qui se bat déjà contre les mesures décrétées par le Gouvernement mercredi 23 septembre et entrées en vigueur ce lundi 28, compte bien mener la bataille pour Courtepaille de front. Il a sollicité le procureur de faire appel de la décision du tribunal d’Évry.  

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