Vents favorables sur le Cantal

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Jean-Michel Déhais, rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris décrypte l’actualité du secteur hôtellerie-restauration.

L'édito de Jean-Michel Déhais. Crédits : L'Auvergnat de Paris.
L'édito de Jean-Michel Déhais. Crédits : L'Auvergnat de Paris.

La reconnaissance de la beauté des paysages du Cantal et de l’authenticité de son territoire progresse d’année en année. Les Cinéastes se succèdent aujourd’hui dans ce départements Pourtant, on a du mal à comprendre comment ce succès d’estime ne se traduit pas davantage dans les chiffres de fréquentation touristique. Ce décalage provient parfois d’un manque d’ambition des acteurs locaux qui n’ont pas saisi la portée de l’enjeu. Le Cantal n’a pas vocation à accueillir le tourisme de masse, il doit privilégier la mise en place de structures assez haut de gamme. Dans ce numéro, on peut constater que cette crise sanitaire en a convaincu certains de s’orienter dans cette direction.

Un diplômé de l’école hôtelière de Lausanne fait déguster des salers en haut d’une colline, au milieu des pâturages. La réouverture de Chez Mimi redonne des couleurs au village de Raulhac. Un jeune chef tente l’aventure sur les flancs du Plomb du Cantal.

Même l’Église accompagne le mouvement en accueillant un salaisonnier dans le clocher de la cathédrale de Saint-Flour et en transformant le Grand Séminaire en hôtel-restaurant, Les initiatives menées çà et là depuis de nombreuses années sont en train d’éclore et de changer le visage du département. Ce constat optimiste intervient au moment où Pierre Desprat, qui a toujours porté ce message, accède à la présidence de la marque Auvergne qui promeut le territoire. Nous saluons cet événement. Connaissant le dynamisme de Cet influent Cantalou et la sincérité de ses engagements pour son territoire, il pourrait vite faire bouger les lignes.

Avec lui la réputation du Cantal va devenir légendaire !

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