Discothèques : l’insouciance retrouvée

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La nouvelle était autant attendue qu’un jour de fête. Le 21 juin, date qui célèbre la musique depuis 1981, le Gouvernement a enfin annoncé la réouverture des discothèques et autres Établissements de nuit. La date est fixée au 9 juillet et symbolise, en quelque sorte, l’insouciance retrouvée. Voilà un an et demi que les Français, jeunes ou moins jeunes, étaient privés de festivités, condamnés à regagner leur chaumière sitôt l’heure du couvre-feu atteinte. Une plaie qui se referme enfin alors que le cafés, hôtels et restaurants peuvent eux aussi accueillir du public depuis quelques semaines. On imagine aisément les boîtes de nuit de France et de Navarre battre leur plein le 9 juillet au soir, veille de week-end. Celles-ci seront certes cantonnées à 75 % de leur capacité habituelle à l’intérieur, tandis que les clients devront présenter un pass sanitaire (ou un test négatif de moins de 48 h) avant de cirer les dancefloor ; mais les masques ne s’inviteront pas dans la danse. Un soulagement pour tous ceux qui craignaient que le monde de la nuit ne finisse masqué, tout sourire éteint. À l’extérieur, les exploitants ne seront contraints à aucune jauge, et le masque ne sera pas non plus obligatoire. Si en matière de vie nocturne les bonnes nouvelles abondent, il ne faut pas oublier que, selon les estimations de l’Umih et du GNI, sur les 1 600 discothèques qu’abrite l’Hexagone, plus de 150 ont déposé le bilan à mars 2021. Une hécatombe alors que la France voit, depuis plusieurs années déjà, le nombre d’établissements de nuit se réduire comme peau de chagrin.

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