Plaidoyer pour les discothèques

  • Temps de lecture : 2 min

Le moral remonte doucement autour du Zinc. Dans moins d’une semaine, cafetiers et restaurateurs pourront utiliser leurs terrasses et les hôteliers pourront convier leurs pensionnaires à table. C’est le début d’un retour à la normale que nous espérons tous définitif. Certains membres de la grande famille, les exploitants de discothèques continuent à broyer du noir. Le 30 juin, toutes les contraintes sanitaires seront levées dans les établissements, mais aucune perspective d’ouverture n’est fixée pour cette profession qui est victime depuis 25 ans d’une lente érosion. Depuis 14 mois, les projecteurs sont complètement éteints. L’Umih essaie de faire le forcing pour les aider, mais personne d’autre ne semble sensible à leur sort. Les progrès de la vaccination, même s’ils semblent lents pour certains, pourraient pourtant permettre à une partie de la population de fréquenter sans risque ces lieux, même si la clientèle habituelle de ces établissements n’est pas forcément celle qui a reçu prioritairement le vaccin… Néanmoins d’ici au 30 juin, la situation aura évolué et il serait possible d’envisager un redémarrage du secteur avec des entrées dans les discothèques conditionnées à la présentation d’un certificat de vaccination ou d’un test récent. N’oublions pas que les discothèques ont mis en place des organisations de contrôle efficaces des entrées et des flux et disposent aussi de puissants systèmes de ventilation. Les autorités se trompent en imaginant que le maintien de la fermeture témoigne d’une prise de responsabilités. Bien au contraire, en l’absence de couvre-feu, les fêtes sauvages et totalement incontrôlées se multiplieront pour aboutira l’effet inverse de Celui recherche.

PARTAGER