Red Poppy : un parfum d’Orient dans la mixologie 

Un nouveau bar à cocktails, Red Poppy, a ouvert ses portes au début de l’été, rue de Tolbiac (Paris 13e). Il présente la particularité d’offrir une vision asiatique de la mixologie, à travers sa carte, mais aussi avec son décor de fumerie d’opium des années 1920. Les deux niveaux de l’établissement ont été aménagés avec soin pour reconstituer cette époque, jusqu’au comptoir où figurent les nombreux tiroirs qui recelaient l’arsenal des fumeurs.

Le frère de la propriétaire, Mei Ho, antiquaire, a permis de remettre au jour ce décor assez spectaculaire qui invite au voyage vers l’Orient. Les multiples facettes de l’ambiance, créées au rez-de-chaussée comme au sous-sol, facilitent les privatisations partielles ou globales de l’établissement. Mei Ho, la jeune femme qui a imaginé et créé ce lieu, connaît bien le quartier. Depuis près de 25 ans, ses parents connaissent le succès dans un restaurant de spécialités cantonaises de la rue de Choisy (Paris 13e), le Likafon, qui est devenu une institution locale. La patronne du Red Poppy a d’abord exercé comme pâtissière avant de se consacrer à la mixologie dans des établissements parisiens réputés, comme le bar de la Samaritaine. De la pâtisserie, elle a retenu le goût de la précision et de la nuance.

Cela se retrouve dans sa carte de cocktails baptisés par des noms évocateurs comme la femme serpent, l’archer céleste ou encore le renard à neuf queues. Ses propositions évoluent avec un égal bonheur, du sans alcool aux cocktails corsés. Chacune de ses recettes se caractérise par l’intégration d’ingrédients asiatiques et notamment d’herbes achetées à l’herboristerie voisine, la Calebasse verte. Le bar propose également de nombreux alcools chinois et une proposition de tapas, vendues de 6 à 9 €, vient compléter son offre.