« Nos clients vont devoir faire évoluer leur business modèle »

Être solidaire

« On a pris un certain nombres d’initiatives, déjà en étant partenaire de l’opération #leschefsaveclessoignants. L’idée est d’approvisionner gratuitement, via la plateforme, 300 chefs qui ont gardé leur cuisine ouverte en soutien au personnel soignant. C’était une façon de nous associer aux bonnes volontés et permettre à certaines cuisines de réouvrir. Nous avons également élaboré un livret récapitulatif papier et numérique de l’ensemble des mesures immédiates de soutien mises en place par le gouvernement, à destination de nos clients. Nous avons même créé une hotline covid-19 avec un numéro dédié pour répondre à toutes leurs questions sur les aides disponibles et démarches administratives à réaliser. Nos clients peuvent aussi exploiter la plateforme de réservation que nous avons mis à leur disposition afin d’être en lien direct avec leurs clients, sans avoir à reverser de commissions.

Par ailleurs, nous travaillons activement sur des guides de reprise de l’activité avec la mise en avant des bonnes pratiques post-confinement : l’hygiène et les conseils pour relancer son commerce sont les deux sujets dans le viseur. »

Miser sur la VAE

« On ne va pas repartir à pleine vitesse comme avant, nos clients vont devoir faire évoluer leur business modèle pour s’adapter à une nouvelle demande, celle de la livraison de plats préparés avec des produits frais provenant directement du restaurant. C’est un gros créneau qui peut permettre de compenser une partie de la perte de son chiffre d’affaires. D’ailleurs, depuis quelques jours on assiste au réveil des restaurateurs dans ces deux créneaux que sont la vente à emporter et la livraison, cela concerne 5 % de nos clients. Notre rôle en tant que grossiste est de les accompagner, d’échanger avec eux et de les inspirer sur ce nouveau business afin que leur activité puisse se poursuivre. Enfin, nous nous associons à Unilever Food Solutions autour de la plateforme J’aimemonresto.fr qui permet aux patrons d’indiquer leur activité de vente à emporter, et on pense qu’on peut additionner des vouchers pour vendre des bons repas pour les aider à se constituer de la trésorerie. »