Enquête : les jeunes ne veulent plus travailler l’été

Selon un sondage réalisé par l’entreprise française Rosaly, plus d’un jeune sur deux ne veut pas travailler l’été. Selon cette enquête menée sur 2.127 jeunes âgés entre 18 et 27 ans, les jobs d’été dans le secteur hôtellerie/restauration/tourisme pourraient être voués à disparaître. En ce qui concerne l’été 2024, 56% d’entre eux préfèrent partir en vacances. Parmi les 44% restants, seulement 18% ont trouvé un poste pour cet été. Certains n’ont pas encore entamé leurs recherches, tandis que d’autres sont encore en phase de sollicitation.

Mais pourquoi si peu d’engouement ?

La question salariale reste un facteur clé pour les jeunes. Les jobs d’été dans les CHR sont souvent mal payés. Ainsi, 51% des jeunes ayant décroché un job d’été ne sont pas satisfaits de leur rémunération, tandis que 42% restent mitigés. « Depuis de nombreuses années, c’est le secteur de l’hôtellerie/restauration/tourisme qui propose les meilleures rémunérations pour les emplois saisonniers. Par exemple, en 2023, un travail de voiturier affichait un salaire mensuel brut compris entre 1 850€ et 4 030€. Pareil pour un barman qui peut gagner entre 1 850€ et 2 900€, mais aussi entre 1 765€ et 2 800€ pour un job de serveur », a commenté Arbia Smiti, fondatrice de Rosaly.com.

Par ailleurs, si le manque de personnel dans le secteur est assez criant, c’est en grande partie dû au manque de proactivité des jeunes. En effet, ils sont 59% à déclarer attendre la dernière minute pour se positionner sur un emploi saisonnier. Pourtant les offres ne manquent pas. En effet, 72% des personnes interrogées estiment que le nombre d’offres progresse d’année en année.

Comment faire pour améliorer ça ?

Afin d’améliorer cela, les CHR doivent agir au niveau salariale. En effet, 68% des jeunes déclarants aimeraient notamment être payés à la fin de chaque journée. Même constat pour les pourboires : 76% des interrogés souhaiteraient la mise en place d’une cagnotte en temps réel.