Adela, pâtes à l’italienne et inspiration londonienne
- Temps de lecture : 3 min
À l’angle de la rue du Faubourg-Poissonnière et de la rue d’Enghien (Paris 10e), près des Grands Boulevards, un restaurant de pâtes a ouvert ses portes en juillet dernier. Un concept venu d’Angleterre, s’appuyant sur des produits de saison.
C’est après avoir vécu à Londres qu’Ambre Blumenzak et Auguste Honoré ont eu l’idée de créer Adela, un établissement spécialisé en pâtes. « Il y a beaucoup de restaurants de pâtes fraîches. Nous avons trouvé que c’était un super concept. Les pâtes, c’est quelque chose qui est indémodable, on peut s’adapter aux saisonnalités et le produit est hyper adaptable », explique Ambre Blumenzak.
L’établissement a ouvert ses portes au mois de juillet dernier et dispose d’une carte où tout est fait maison. Une pratique très importante pour les deux cofondateurs : « On peut avoir des produits divers et variés. C’était une volonté pour nous de tout faire maison. Nous fabriquons deux types de pâtes : on a les pâtes extrudées et les pâtes laminées. » De plus, la carte change toutes les semaines, en raison de la disponibilité des produits due aux saisons. Auguste Honoré, l’un des cofondateurs, gère la partie food du restaurant et trouve de nouvelles recettes. Le chef italien, Andréa Corbi, originaire de Milan, soumet également des recettes italiennes.
Adela est né à la suite d’une lassitude d’Ambre Blumenzak pour les restaurants classiques. « J’en avais marre des concepts qui ne sont que conceptuels, comme les pokés. Ce qui est bien avec les pâtes, c’est que ce n’est pas une mode. Tout le monde aime les pâtes », continue la gérante. Les propriétaires ont décidé d’installer leur commerce dans les locaux de l’ancien restaurant John Weng, un emplacement stratégique pour Ambre Blumenzak. « Je suis du quartier et j’ai grandi dans le 9e arrondissement. Je voulais absolument être soit dans le 9e, soit le 10e. Et un restaurant en angle de rue, qui soit très lumineux. Je voulais qu’il ait l’âme de l’arrondissement. »
Avec ses banquettes de couleur ocre, ses tables en terrazzo, ses vitraux, et son plafond peint par l’artiste Victor Brun, la décoration est issue des différentes inspirations de la néo-restauratrice. « Je voulais un lieu où je me sentais comme chez moi. J’ai toujours été inspirée par l’Art nouveau. Il rappelle également les courbes qui font penser aux pâtes fraîches, qui elles font penser à l’Italie. »
Première dans le métier
Mais les deux associés n’avaient jamais eu d’expérience dans la restauration. Ambre Blumenzak avait un travail dans l’armement et Auguste Honoré dans la finance. « C’est une petite reconversion. La restauration est un métier où on est au contact des clients, on a l’impression de leur procurer du bonheur. Notre clientèle est très variée, aussi bien des très jeunes que des plus âgés. Et nous avons des prix assez abordables comparés à d’autres restaurants à Paris. » Fascinés par la cuisine italienne, ils ont été formés à l’art de la pâte fraîche par un maître pasta. Le duo a également décidé de travailler uniquement avec des petits producteurs indépendants, français et italiens.
Sur la courte carte, le restaurant propose des entrées, dont des focaccia véganes (7,50 €) ou une assiette de mortadelle aux éclats de pistache (8 €). Côté plat, plusieurs options végétariennes sont au choix, comme des gnocchis au gorgonzola (21 €) ou encore des tagliatelles al funghi (17,50 €) et des casarecce alla puttanesca (17 €). Des pâtes sans gluten sont aussi disponibles à la demande. Pour les desserts, l’établissement présente les plus grands classiques, comme le tiramisu et la mousse au chocolat (8 €) ou encore un affo-gato, une glace versée dans une tasse avec du café (6,50 €).