Arnaud Bécard, Thierry Marx… Les repères de la semaine

En hausse

Arnaud Bécard est le nouveau P-DG de Traiteur de Paris, spécialiste des produits surgelés premium dédiés aux professionnels. Âgé de 53 ans, Arnaud Bécard a exercé pendant plus de 20 ans des fonctions de direction générale et de direction financière dans l’industrie agro-alimentaire, notamment dans les secteurs de la première transformation et du surgelé (pour des groupes comme La Charlotte, Soufflet, Senoble et Saria). Sa mission sera de poursuivre la phase de consolidation de Traiteur de Paris et déployer le nouveau plan stratégique, avec comme objectif de retrouver une croissance rentable. Pour rappel, en 2024, Noe Industries est entré au capital de Traiteur de Paris à hauteur de 6 M€.

Stéphane Rotenberg est nommé ambassadeur de The Fork. Le présentateur de l’émission Top Chef et de Pékin Express sur M6, devient ainsi le premier ambassadeur du site de réservation en ligne. «S’associer à Stéphane Rotenberg était une évidence. Il incarne le renouveau de la gastronomie française, tant à travers son rôle d’animateur de Top Chef, qui a modernisé l’image du secteur, qu’en tant que restaurateur engagé à nos côtés depuis plusieurs années », a déclaré Damien Rodière, directeur général Europe de l’Ouest de The Fork. Stéphane Rotenberg est effectivement impliqué dans la restauration, notamment en tant qu’associé du groupe Les Bistrots Pas Parisiens, fondé par Hakim Gaouaoui.

Mathilde Béziau rejoint le groupe Maisons Pariente en tant que directrice générale de l’hôtel Le Grand Mazarin***** (Paris 4e). À ce poste, elle sera en charge de superviser l’ensemble des opérations de l’hôtel (47 chambres, 14 suites et le restaurant Boubalé), tout en guidant l’équipe et en mettant en valeur la culture unique de l’établissement. Forte de son expérience dans des institutions prestigieuses, Mathilde Béziau se fixe pour objectif de maintenir une expérience de luxe simple et chaleureuse pour les clients du Grand Mazarin. «Je suis fière de rejoindre Maisons Pariente et d’offrir un accueil à la fois raffiné et humain », a confié la nouvelle directrice de l’hôtel parisien

En baisse

Planète Bière, salon organisé par la société Amuse-Bouche et dédié à la filière brassicole, ne devrait pas avoir droit à une édition 2025. «En tout cas pas au printemps comme par le passé [du 6 au 8 avril lors de l’édition 2024, NDLR] », selon les informations du spécialiste du secteur, Gilbert Delos, sur son site biere-delos. « Selon l’un de ses organisateurs, très peu de brasseurs semblent intéressés par ce salon, comme ce fut le cas l’an dernier, où ils n’étaient qu’une dizaine au maximum, dont plusieurs avec une existence de nomades, et où les producteurs de cidre étaient pratiquement plus nombreux », poursuit Gilbert Delos. Néanmoins, rien n’est encore définitivement acté.

Dans la presse

Umih : Thierry Marx contesté par des cadres « Le vibrionnant Thierry Marx est sommé par aux moins deux éminents confrères de la grande cuisine de s’expliquer sur ses multiples ménages publicitaires pour des cadors de l’industrie agroalimentaire. » Dans son édition du 5 février, Le Canard enchaîné présente le remue-ménage qui se joue actuellement en interne à l’Umih. Les partenariats noués entre le président confédéral et plusieurs marques (Lidl, Intermarchés et Picard notamment) ne sont pas au goût de tous. « Des partenariats incompatibles avec ses responsabilités à la tête de notre syndicat », s’insurge Adrien Pedrazzi, président de l’Umih Lot-et-Garonne. «Dans un échange savoureux avec Franck Pinay-Rabaroust, journaliste du site Bouillantes », ajoute Le Canard, Thierry Marx répond à ses détracteurs sans y aller de main morte. « J’ai été contrôlé sur tout et je suis Kleenex, mais, à l’Umih, personne n’est clean, lance le patron du syndicat patronal (…) Si Pedrazzi veut foutre le bordel, je vais foutre le bordel. » Dans ce contexte, selon le site l’Informé, Thierry Marx a convoqué un conseil d’administration de l’Umih.

Insolite

Jérémy Galvan reçoit en forêt Avec 220 BPM, l’ambition du chef lyonnais est de surprendre ses convives. Pour cela, Jeremy Galvan les invite à découvrir sa cuisine «dans une forêt secrète » des abords de Lyon (Rhône). Cet établissement ouvert depuis le 5 février veut « déconstruire et questionner les codes du restaurant gastronomique traditionnel ». Depuis la place Bellecour, les clients y seront conduits en navette pour vivre « 4 heures d’expérience entre le connu et l’inconnu, le réel et l’irréel ». Le chef étoilé en 2017, pour Contre-Champ (Lyon 5e), proposera 27 créations au sein de cette table forestière où « chacun repartira avec ses propres vibrations, son vécu et son expérience : celle des 220 battements par minute (BPM) procurés par une émotion forte ».