Brasserie Gisèle, le chic à la parisienne
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La Brasserie Gisèle (Paris 3e) veut restituer l’esprit des grandes maisons parisiennes. Dans un cadre élégant et décontracté, la cuisine propose les classiques des bistrots. Déjà deux adresses ont vu le jour, et d’autres ne tarderont pas à suivre.

Un bistrot chic, mais un bistrot quand même. C’est avec ces mots que Gisèle Paris revendique fièrement son identité de brasserie à la Parisienne. Le groupe compte actuellement deux maisons : Bistrot Gisèle, ouvert à la fin 2024, rue Saint-Denis (Paris 2e), et Brasserie Gisèle, inaugurée au début 2025, rue de Turenne (Paris 3e). Derrière ces établissements, on retrouve l’entrepreneur Mickaël Franceschini, déjà à la tête de L’Imprévu (Paris 10e), Le Bûcheron et Le Bouquet (Paris 4e). Chez Gisèle, il insuffle son savoir-faire avec une ambition simple : offrir une expérience où la générosité est reine. Du matin jusqu’au bout de la nuit, Gisèle accompagne les Parisiens à tous les moments de la journée. « On veut offrir une parenthèse agréable, du premier café à 7 h au dernier gin tonic à 2 h du matin », explique-t-il.
L’esprit Gisèle
À la carte, place aux grands classiques de la cuisine française, préparés avec des produits frais. « Je veux proposer des plats de qualité, copieux et riches en saveurs », mentionne Mickaël Franceschini. Parmi les incontournables, les œufs bio mayonnaise maison (7 €), la soupe à l’oignon (12 €) ou encore le tataki de thon rouge (19 €) en entrée. Côté plats, l’entrecôte de 300 g (25 €) et le filet de bœuf façon Rossini (40 €) pour les amateurs de viande, et le pavé de saumon grillé (24 €) ou encore le poulpe snacké (25 €) pour ceux qui préfèrent le poisson. Pour les plus petits appétits : croque-monsieur ou madame campagnard (16 et 17 €), omelette truffe et fromage (19 €) ou encore salade césar (19 €). Et pour la touche sucrée, outre les classiques glaces et sorbets Berthillon (entre 6 € et 15 €), une mousse au chocolat à partager (25 €), un pain perdu nappé de caramel ou de Nutella (12 €) ou encore la crème brûlée (9 €) viennent compléter l’expérience. Mickaël Franceschini accorde également une attention particulière à sa sélection de vins, avec une carte variée, accessible, mettant en avant des producteurs engagés et des vins issus de l’agriculture biologique ou en biodynamie. « Je propose des beaux flacons à prix attractifs, je veux que les clients puissent se faire plaisir », précise-t-il. Mais chez Gisèle, l’expérience ne se limite pas à l’assiette. Chaque adresse du groupe met un point d’honneur à créer une atmosphère chaleureuse, où l’on se sent bien. « Un bon service, attentif et bienveillant fait toute la différence, c’est ce qui fera revenir », glisse le gérant.
Affaire à suivre
Avec plusieurs autres projets en gestation, Mickaël Franceschini voit grand, mais toujours avec la même philosophie. « J’aimerais ouvrir au moins cinq maisons Gisèle dans différents arrondissements, toujours dans le centre de Paris », confie-t-il. Avec l’expansion du groupe, le défi est de préserver la même identité. Chaque nouvelle adresse doit refléter l’ADN de la maison : convivialité, qualité et hospitalité. « Chaque lieu garde tout de même sa propre âme, aucun ne se ressemble, souligne Mickaël Franceschini. Je n’invente rien, mais je veux que chacun sache qu’en poussant la porte de Gisèle, il sera bien accueilli, qu’il mangera bien et passera un moment agréable. »