Déployez des trésors de séduction pour la reprise !
- Temps de lecture : 7 min
Votre terrasse pourrait bien être l’atout charme lors de la reprise, à la fois source de bien-être pour les clients et de sécurité si elle est bien pensée. Les fabricants de mobilier innovent une fois de plus pour adapter votre établissement à la nouvelle donne.
Le salut viendrait-il des terrasses ? Elles ne suffiront certainement pas à rattraper le début de saison, mais c’est peut-être grâce à leur emplacement et leur équipement que la reprise sera moins pénible. Dans de nombreuses villes, on leur déroule le tapis rouge. Plusieurs municipalités se posent la question d’autoriser les restaurants et les cafés à étendre leurs terrasses sur le domaine public pour compenser les contraintes sanitaires. À Paris, Lyon ou encore Bourgoin-Jallieu, le principe semble acté. À Toulouse, Nantes ou Bordeaux, la profession appelle à des mesures analogues. À Paris, Anne Hidalgo allait même plus loin, le 4 mai, dans un entretien au Parisien en envisageant que « des rues entières [puissent] leur être réservées à titre gratuit », de même que des places de stationnement moyennant une demande d’autorisation. La maire de Paris envisage également d’effacer temporairement les taxes sur les terrasses, à l’instar d’autres élus. Mais pour reconquérir les clients, quelques mètres carrés de trottoirs supplémentaires ne suffiront pas. En période de Covid-19, plus que jamais, la terrasse devra envoyer le bon message : séduisant et rassurant. « Nous avons la conviction que lors de la période de réouverture, l’attractivité des terrasses sera exacerbée, avance Bernard Reybier, P-DG du groupe Fermob. Il faudra qu’elles véhiculent une image hygiénique dans le bon sens du terme. » C’est en effet un véritable défi de préserver la convivialité et le partage si chers aux CHR en déployant un arsenal de mesures de protection.
Fermob-Vlaemynck : une dotation solidaire
Le spécialiste du mobilier professionnel d’extérieur a choisi de se relancer en aidant ses propres clients. Le groupe débloque 300 000 € de dotation solidaire après avoir lui-même souscrit un prêt garanti par l’État (PGE). « Nous avons mis en place plusieurs opérations et nous faisons un pari : au lieu de réduire les dépenses, on met de l’argent sur la table pour se battre en investissant, annonce Bernard Reybier, président du groupe Fermob-Vlaemynck. Si on ne le fait pas, on est condamné à mourir. À côté du secteur CHR, il y a toute une partie de l’industrie qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires avec cette branche, et ils souffrent tout autant. » Dès 5 000 € d’achat et s’ils ont bénéficié d’un PGE, Fermob reversera aux professionnels du CHR 10 % du montant de la facture après paiement ou prendra en charge les trois premières échéances en cas de leasing.
L’offre est pour l’instant valable jusqu’au 17 juillet. En parallèle, le fabricant a passé son catalogue en revue pour imaginer de nouveaux usages ou des adaptations de certains de ses produits. « L’idée est de penser des équipements qui ne soient pas des dépenses en l’air et qui pourront être réutilisés autrement lorsque la crise sera passée, explique Marjorie Antoine, directrice des ventes Fermob-Vlaemynck. Nous voulons que même ces produits favorisant la distanciation sociale se fondent dans l’environnement. » Parmi les produits qui pourraient avoir du succès, des jardinières sur roulettes en guise de séparateurs, des dessertes pour la livraison sans contact des room-services, amener plus de modularité au niveau des tables notamment.
Le parasol Vlaemynck. © Vlaemynck
Drucker surfe sur toutes les époques
En 2020, Drucker relance une série de modèles anciens de 1919, redécouverts par la maison dans la villa Leihorra à Ciboure, une référence de préservation de l’Art déco. Le nouveau Salon n° 86 reprend les codes et les techniques de la collection originale, notamment des coutures en raucord en arrondi. La collection est déclinée en fauteuils hauts et bas, en porte-sac et en guéridon, dans des tons bleu et vert en tissage naturel ou synthétique. En parallèle, la maison développe sa gamme de mobilier en structure métallique et décline notamment certains modèles emblématiques de la maison (la chaise Corso de Robert Stadler, le fauteuil Villette de Jérôme Gauthier). « On travaille de plus en plus l’aluminium et l’acier pour la structure, nous sommes passés cette année de 3 à 9 références, précise Diego Dubois, responsable marketing de la maison. Aujourd’hui, les professionnels veulent un mobilier à la fois beau et qui demande peu d’entretien. Or le rotin demande beaucoup de soin. On a donc décidé de travailler l’aluminium de manière très qualitative, toujours en collaboration avec des designers. Nous avons fait évoluer les techniques de peinture, de soudure, mais aussi de tissage pour proposer un mobilier qui peut rester en extérieur tout au long de l’année. »
Le fauteuil Villette de Drucker. © Jerome Gauthier
Le fauteuil Haut salon de Drucker. © Drucker
Glatz® France nouveaux parasols été 2020
Le fabricant présente un nouveau modèle de parasol déporté et de grande taille, Ambiente Nova, en remplacement du modèle Ambiente. Le design a été épuré avec des lignes allant à l’essentiel, la maniabilité est assurée par le système d’entraînement breveté et l’ouverture-fermeture se fait sans déplacer le mobilier. Un système d’éclairage LED d’ambiance peut être intégré aux baleines. Le parasol peut également être doté d’un pied pivotant. Les toiles en acrylique, traitées anti-UV, sont disponibles en formats rond, carré ou rectangulaire de plusieurs dimensions (dont des grands formats). Depuis avril, le modèle Fortano® est aussi disponible, conçu pour résister à tous types d’intempéries. La version 300×300 cm a résisté à des vents à 60 km/h lors de tests en soufflerie.
Le parasol Ambiante nova de Glatz.© Glatz
Vulx, le mange-debout tout en un
Cette entreprise a développé un concept de mange-debout dont le plateau intègre un barbecue de table. « Il peut être utilisé toute l’année et n’importe quel type de restaurant peut adapter son usage, c’est donc très rentable », explique Laurent Martinez, fondateur de l’entreprise. Le système permet à 4 ou 6 personnes attablées de réaliser elles-mêmes les cuissons à table. C’est également une alternative pour servir plus directement le client en limitant le contact du staff avec les aliments. La version gaz permet au personnel de salle d’intervenir sur la puissance de cuisson si nécessaire.
Le barbecue intégré Vulx. © Vulx
Trois nouveaux modèles chez Gatti
La Maison située en Seine-et-Marne présente trois nouveaux modèles en 2020, les chaises Trocadéro, Bagatelle et Dauphine. Elles permettent d’associer le cannage et la nuance des couleurs du rotin Malacca et du jonc, plus clair. Ces modèles sont duplicables en banquettes, fauteuils et tabourets de bar et fabriqués à la commande.
La chaise Trocadéro de Gatti. © Gatti
La chaise Bagatelle de Gatti. © Gatti
Rotin ou synthétique : Go In ne choisit pas
La marque suisse a développé plusieurs modèles synthétiques imitant l’aspect de la corde, du rotin, de l’osier et du bois. La chaise Joakim allie une structure fine en acier noir, recouverte d’un tressage épais en PVC façon corde de pêcheur. Les modèles Ulmo et Naldo reprennent la forme des chaises coques pour décliner des tressages plus ou moins ajourés. Une tendance au naturel qui n’occulte pas complètement les classiques de la brasserie.
Les chaises Joakim de Go In, couleur naturelle et taupe. © Go In
Des touches de couleur et de la fluidité
La Redoute for business ajoute le fauteuil Predsida à sa gamme outdoor 2020. Les lignes épurées et fluides s’adaptent à différents types de décoration. La fabrication (au Portugal) en polypropylène renforcé avec de la fibre de verre injectée par gaz en fait un matériau facile à entretenir, un atout à l’heure de la désinfection systématique. Les fauteuils sont empilables et traités anti-UV. Quatre coloris assortis sont disponibles : moutarde, sable, brique, taupe.
Les fauteuil Predsida de La Redoute. © La Redoute
