Journaliste
Journaliste pigiste, spécialisée en restauration, gastronomie et alimentation. Laura écrit pour L’Auvergnat de Paris, La Revue des Comptoirs, la Lettre CHR/CHD, yam, le magazine de la gastronomie.
Avec La Petite Expérience (Paris 4e), Gautier Mobuchon démontre que la fermentation a toute sa place dans une cuisine simple et quotidienne. Autodidacte derrière les fourneaux, mais doté d’un solide bagage culinaire, il dévoile un établissement qui ne laisse pas les papilles indifférentes.
Le matériel de seconde main se fait progressivement une place dans les CHR. Portée au départ par la tendance du vintage en décoration, cette logique est désormais une véritable réponse pour les entreprises face aux coûts environnementaux et financiers induits par les activités de restauration et d’hôtellerie. D’autant que l’offre s’organise de mieux en mieux pour démocratiser l’usage de l’occasion et du reconditionné.
L’évolution du marché du snacking contribue à changer en profondeur les habitudes de consommation. L’offre s’étend, gagne en qualité, et flirte même avec les domaines voisins que sont la boulangerie et la restauration traditionnelle. Chacun dans leur domaine, les acteurs se mettent en rang pour proposer une réflexion de plus en plus poussée à la fois sur les goûts, mais aussi sur l’expérience client. Les consommateurs sont désormais prêts à délaisser le plat du jour pour des temps de repas moins convenus.
L’Île-de-France poursuit une longue tradition fromagère. Emmenés par les AOP des bries et le réputé brillat-savarin, les producteurs de la région parisienne prouvent par ailleurs leur capacité à innover pour élargir l’éventail. Au-delà des pâtes fleuries, les tommes, chèvres cendrés ou affinés et même des fromages persillés de la région se font une place sur les plateaux.
La France est l’un des leaders européens de production de quinoa. C’est en Anjou que se concentre une grande partie des cultures. Au-delà d’une diversité agricole nouvelle, les variétés de graines cultivées dans l’Hexagone présentent aussi des atouts gastronomiques.
L’écrevisse à pattes rouges, réputée pour sa chair fine et délicate, a presque disparu à l’état sauvage en France. Au-delà de la biodiversité, c’est également un pan de notre gastronomie qui est en péril. Toutefois, une poignée d’éleveurs font en sorte de préserver l’espèce tout en travaillant avec des restaurateurs, afin de lui redonner sa place à table.
Longtemps cantonné aux petits déjeuners des hôtels ou aux restaurants à gros débit, le buffet prend une nouvelle tournure depuis quelques années. Il se fait plus délicat, aussi bien dans la présentation que dans la proposition culinaire. Il offre des innovations sur un terrain qui pourtant n’est pas toujours favorable à l’exercice.
Si la renommée de la rigotte de Condrieu n’a pas encore atteint celle de son voisin d’appellation, le picodon, le petit fromage de chèvre des massifs du Pilat n’a, pour autant, rien à lui envier. En effet, 13 producteurs fermiers font perdurer la fabrication de cette petite appellation au lait cru.
Le Sape Bar a accueilli la cuisine colorée et chaleureuse des Tontons Afro jusqu’au 23 décembre. Ce pop-up gourmand, haut lieu du milieu des sapeurs parisiens, veut présenter sans chichis les cuisines africaines traditionnelles, tout en démontrant leur potentiel, encore peu valorisé en France.
Le vrai champignon de Paris est devenu rare. Une poignée de champignonnistes poursuivent sa production dans les carrières calcaires souterraines d’Île-de-France. Un tour de force face à la concurrence de l’industrie et des produits venus de Pologne et des Pays-Bas.
La consommation de produits végétaux substituts à la viande augmente de façon exponentielle dans la restauration hors domicile.
L’observatoire des tendances de voyage du site de réservation Booking a dévoilé les principaux marqueurs du tourisme à venir en 2024.
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