Marie Brizard Wine & Spirits : la France se distingue au 1er semestre
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Malgré un contexte difficile, le groupe voit son EBITDA et son résultat net part de groupe progresser. Grâce, entre autres, au marché hexagonal.
Léger repli des ventes de Marie Brizard Wine & Spirits (MBWS) au 1er semestre. Le groupe, coté à Euronext, affiche un chiffre d’affaires net (hors droits d’accises) de 94,9 millions d’euros (M€). Soit un recul de 3,9% par rapport à la même période un an plus tôt (98,8 M€).
Ce recul des ventes provient d’une diminution des ventes à l’international, notamment au second trimestre en Europe. Néanmoins, le groupe souligne « une bonne résilience » de ses marques phares en France.
Marché français
Le chiffre d’affaires progresse de 1,1% pour les six premiers mois, à 42,5 M€. Le groupe explique cela par une amélioration des ventes des marques William Peel, Marie Brizard et Sobieski, quel que soit le circuit (GSA et réseaux hors domicile). Mais pas seulement. MBWS profite encore des hausses de tarifs réalisées au 1er mars 2023. Sans oublier les effets de ruptures subies au T1 2023.
Marché international
Le repli du chiffre d’affaires est de 7,6% (à taux de change constant), à 52,4 M€. MBWS indique qu’ au second trimestre 2024 « le chiffre d’affaires des filiales européennes est globalement en diminution. Notamment sur les activités des marques du Groupe (en Espagne et dans une moindre mesure en Lituanie, et ce malgré une progression de la Scandinavie) ».
l’amélioration de notre taux de marge brute de + 1,5 point de pourcentage n’est que partielle ne revenant pas au niveau de celui du 1er semestre 2022, avant impact de la vague d’inflation
L’EBITDA (Bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) augmente de 0,3 M€, à 8,5 M€. Parallèlement, le résultat opérationnel courant recule de 0,2 M€, 5,2 M€. Enfin, le groupe enregistre un résultat net part du groupe de 6,5 M€ contre 5,1 M€ au 1er semestre 2023.
« Nos investissements dans l’innovation, la productivité et la compétitivité nous positionnent pour parvenir à une croissance durable sur le long terme. Et cela malgré un contexte complexe à court terme. On voit arriver les augmentations considérables des prix de revient des liquides en vieillissement qui furent distillés pendant la période inflationniste (particulièrement le Whisky et le Cognac) », a notamment souligné Fahd Khadraoui, directeur général de MBWS.
