Bus toqué, un nouvel acteur de la restauration touristique en ville

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La restauration à bord des bus est désormais un phénomène avec lequel il faut compter dans la capitale. Après le Bustronome, compagnie déjà lancée sur le pavé parisien avec plusieurs véhicules, un nouvel acteur, Bus toqué, vient de voir le jour. La compagnie a déjà équipé un bus qui propose des circuits dans Paris durant lesquels on peut contempler les plus beaux monuments de la ville tout en se restaurant. Trois circuits et quatre menus sont proposés quotidiennement à des tarifs entre 59 et 89 euros : un déjeuner parisien, un apéritif parisien, un dîner parisien et un Paris by night.

Le véhicule peut accueillir simultanément jusqu’à 38 convives. Cette entreprise est le résultat de l’association entre Vincent Durand, qui exploite l’Auto Passion Café, boulevard Brune (Paris 14e), et Stéphane Cirette, patron de l’entreprise rouennaise Cirette traiteur, qui assure la logistique et la fourniture des repas. Les deux associés ont investi en conséquence pour équiper ce bus à deux étages, qui offre un toit panoramique. La partie basse du bus abrite les parties techniques, la cuisine d’envoi équipée d’un comptoir Nectoux et le vestiaire.

Les convives prennent place au premier étage sur de confortables fauteuils et devant des tables en marbre pouvant accueillir de 2 à 8 person nes. Petit plus, des tablettes géo localisées sont disposées le long de chaque table et proposent un commentaire adapté de la visite parisienne.

Pour la restauration, Bus toqué fait appel à des partenaires, comme le pâtissier Christophe Adam pour les desserts, Cafés Richard pour le café, Rougié pour les foies gras, Pierre Oteiza pour la charcuterie.

Naturellement, en fonction de l’intensité des encombrements parisiens, l’excursion peut être écourtée. Il faut préciser que ce type de prestation n’est peut-être pas forcément du goût de la mairie de Paris et ce, d’autant plus que ce bus dispose d’un moteur Diesel, 26 kW de puissance électrique installée sont nécessaires pour alimenter la cuisine qui, outre ses armoires froides, dispose d’un four électrique. Dans ces conditions, il n’est pas imaginable d’alimenter le véhicule avec une batterie. Mais, visiblement, ce genre de considérations n’a pas l’air de perturber l’appétit des clients qui semblent apprécier la formule.

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