Honotel, la chaîne qui mise sur la restauration à Lyon

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Le groupe Honotel vient d’ouvrir un nouveau restaurant The Hill club, dans l’hôtel Chromatics (Lyon 2e), installé à proximité de la gare de Perrache.

Une offre de restauration Honotel inspirée de la Californie.
Une offre de restauration Honotel inspirée de la Californie. Crédits : Axotel / Au Coeur du CHR.

Le groupe Honotel vient d’ouvrir un nouveau restaurant The Hill club, dans l’hôtel Chromatics (Lyon 2e), installé à proximité de la gare de Perrache. Cette adresse évolue sur un concept californien, à la fois dans le décor et dans l’assiette.

Un parti pris qui permet de proposer des spécialités très populaires comme des burgers ou des bowls, mais aussi des spécialités tex mex comme des ribs ou des tacos. L’établissement bénéficie d’une surface considérable, d’un bar, mais surtout d’une vaste terrasse qui s’étend dans la cour de l’hôtel. Ouvert de 7 heures à 23 heures, The Hill club accueille les clients tout au long de la journée.

Le matin, ses pensionnaires peuvent se retrouver autour d’un petit déjeuner américain. Le soir est dédié à un rendez-vous lyonnais car les responsables de ce lieu misent sur l’originalité de l’offre et l’espace privilégié. En 2019, Honotel a racheté deux hôtels lyonnais, le Charlemagne et l’Axotel à Roland Bernard, ancien homme fort de l’Umih dans le Rhône et personnalité influente dans la ville. L’Axotel qui compte 117 chambres (3*) a été légèrement rénové et dénommé Chromatics.

Son restaurant, Le Chalut, a en revanche été diamétralement transformé pour être rebaptisé The Hill club. Adrien Gonzalez, déjà chef du chalut, a réalisé la transformation de la carte et continue de diriger les cuisines.

Fondé par trois anciens de Best Western

Honotel est porté sur les fonts baptismaux au début des années 2000 par trois anciens de Best Western. C’est aujourd’hui un des fondateurs, Laurent Lapouille, qui préside le groupe. Ce dernier a accompli en 20 ans un chemin remarquable grâce à un développe-ment pragmatique en centre ville, au cas par cas, avec des établissements moyenne gamme.

L’entreprise parvient à convaincre les investisseurs du marché qu’elle accompagne dans la durée grâce à son offre de trois services : Le développement d’opérations d’investissement (menées en club deal, en location gérance ou avec la Société de gestion de portefeuille Hôtel Investissement Capital), l’exploitation opérationnelle (en propre, en mandat de gestion ou en marque blanche) et enfin le monitoring des opérations (accompagnement des investisseurs avec l’objectif de maximiser leur création de valeur).

Installé à Paris, Honotel bénéficie dans son siège de la rue Treilhard d’une quarantaine de salariés qui supervisent à la fois la gestion et la commercialisation. Grâce au site Happy Culture, qui est aussi la devise qui reflète l’état d’esprit du groupe, les hôtels sont commercialisés directement sans enseignes communes. Ce dynamisme permet aux hôtels de l’entreprise, selon Laurent Lapouille, de navi-guer systématiquement au-dessus des résultats de la concurrence locale immédiate en termes de TO et de RevPar. Honotel est très présent à Paris avec 17 hôtels.

Avant de racheter L’Axotel et le Charlemagne, Honotel détenait déjà dans la capitale des Gaules le Gatsby et le Silky. L’ouverture de The Hill club représente un exercice peu coutumier pour Honotel qui exploite 43 hôtels, mais seulement cinq restaurants. Laurent Lapouille, qui fait partie du trio de fondateurs, reconnaît qu’il considérait jusqu’à présent la restauration comme une nécessité, mais cette activité pourrait être stratégique dans les années qui viennent alors que le groupe souhaite se diversifier vers des activités resort. Il concède d’ailleurs être très attentif à cette création qui selon lui représente aussi un moment fort pour la cohésion des équipes.

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