Le combat contre le syndrome d’alcoolisation foetale s’invite dans les restaurants

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À l’occasion du lancement de la quatrième campagne du Safthon vendredi 4 septembre à Paris, l’organisateur SAFfrance et ses partenaires, dont l’Union des métiers de l’industrie hôtelière, dressent un constat alarmant des connaissances des Français sur le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF).

Pour la première fois, l’Umih et l’association Prévention et modération sont devenus partenaires du Safthon. À l’occasion du lancement de la quatrième campagne de l’événement, le vendredi 4 septembre à Paris, Laurent Lutse, président de la branche cafés de l’organisation syndicale était présent aux côtés de Denis Lamblin, président de SAF France, association qui lutte contre le syndrome d’alcoolisation foetale.

À travers le Safthon, l’association entend accentuer la prévention à l’égard de ces comportements. 150 cafés et hôtels adhérents à l’Umih sont mobilisés lors de cette opération.

Un fléau encore méconnu


À l’occasion du lancement de la quatrième campagne du Safthon vendredi 4 septembre à Paris, l’organisateur SAFfrance et ses partenaires, dont l’Union des métiers de l’industrie hôtelière, dressent un constat alarmant des connaissances des Français sur le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF). Un fléau qui touche un bébé toutes les 30 minutes en France. Denis Lamblin, président de l’association SAFfrance, détaille les conséquences jugées “dramatiques” de l’alcool sur le développement de l’enfant : « Il y a les fausses couches avant la naissance, mais les effets perdurent à toutes les étapes du développement. À l’adolescence, les victimes du SAF ont tendance plus souvent à se suicider, et une prédisposition plus forte aux pathologies psychiatriques. Ce sont des personnes hyper-influençables, qui n’ont pas conscience de leurs actes. »

En déployant plus de 150 actions sur le territoire métropolitain et dans les DROM, SAFfrance se donne pour mission de faire connaître un « fléau trop peu souvent pris en compte lors des diagnostics de pathologies chez l’enfant et l’adulte ».

Un sondage Opinionway réalisé cet été permet déjà de constater les effets de l’action de l’association : à l’île de La Réunion, cible privilégiée des actions de SAFfrance depuis quatre ans, 53 % de la population déclare avoir entendu parler de l’ensemble des troubles liés au syndrome. C’est le meilleur résultat obtenu métropole et DROM confondus. À titre de comparaison, 25 % de la population de Nouvelle-Aquitaine a répondu positivement à la même question.

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