Take Eat Easy jugé pour travail dissimulé

  • Temps de lecture : 1 min

Take Eat Easy et son ancien patron Adrien Roose sont jugés pour travail dissimulé de livreurs en France entre 2014 et 2016.

Exemple livreur Take Eat Easy
Livreur. Crédit Unsplash.

La plateforme de livraison Take Eat Easy et son ancien patron Adrien Roose sont jugés jusqu’au vendredi 13 octobre 2023 pour travail dissimulé de livreurs en France entre 2014 et 2016. La présidente du tribunal correctionnel de Paris a énuméré plusieurs contraintes dont les livreurs étaient victimes. Il s’agit d’acceptation des commandes sans connaître le lieu de livraison, d’un système de sanctions qui pouvaient aller jusqu’au bannissement de la plateforme ou encore des contrôles permanents. Ces contraintes vont à l’encontre du statut des 3.000 livreurs que possédaient l’entreprise, celui d’auto-entrepreneur.

Daniel D., livreur pour la plateforme à Paris et partie civile, a assuré à l’AFP que « pendant les livraisons, on était contrôlés par des chefs coursiers qui veillaient à ce qu’on porte bien les vêtements Take Eat Easy ». De son côté, Adrien Roose dit « s’être concentré sur la recherche de fonds auprès d’investisseurs ». Il a expliqué ne pas avoir eu connaissance de la majorité des mesures de contrôle exercées sur les livreurs, qu’il a par ailleurs imputées aux responsables de la société dans chaque ville et dans chaque pays.

PARTAGER