Catastrophe écologique : le millésime 2021 serait réduit d’au moins un tiers

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Les épisodes de gel qui ont touché la France ces derniers jours, et notamment dans la nuit du 7 au 8 avril, ont particulièrement affecté le vignoble français. Lors d’une réunion de crise organisée le 12 avril au ministère de l’Agriculture, Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé viticulture de FranceAgriMer a indiqué que 90 % du territoire était touché. Il a dit s’attendre au minimum à un tiers de perte de production et jusqu’à la moitié de la récolte, soit l’équivalent de 20 millions d’hectolitres et un manque à gagner de « plusieurs milliards d’euros ». Si pratiquement aucun vignoble n’a été épargné, certains vont payer un tribut particulièrement lourd, selon les dernières remontées des organisations professionnelles comme la Gironde, Bergerac et Duras, le vignoble nantais, la Bourgogne du Sud, ou encore le sud du Beaujolais et la Vallée du Rhône. L’une des particularités de l’épisode de cette année est qu’il a également affecté, et particulièrement durement, les vignobles méridionaux, à commencer par le Languedoc avec une situation catastrophique dans l’Hérault et dans l’Aude. Les départements du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône n’ont pas été épargnés non plus. Certaines zones s’en sortent cependant bien, à l’image des deux Charentes, de l’Alsace et de la Corse.

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