Edito : la force des classiques

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Retrouvez l’édito de l’édition du 27 mars de L’Auvergnat de Paris par Jérémy Denoyer.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

« En 2025, il y a des basiques qui restent dans l’air du temps. » Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Nicolas Nouchi, fondateur de la société Starteg’eat, ne s’y trompe pas. Le snacking est un marché qui s’adapte et évolue… mais sans écraser les classiques du genre. Oui, les tacos se sont frayés un chemin et le poulet frit gagne du terrain en restauration rapide. Mais les pizzas, les burgers et les sandwichs sont toujours là. Ils sont même les plus plébiscités par les consommateurs de snacks en France. Alors que le syndicat des boulangers du Grand Paris récompensait, il y a quelques jours, la boulangerie-pâtisserie La Renaissance (Châtillon, Hauts-de-Seine) pour la qualité de ses sandwichs, certains bistrots confectionnent encore, eux aussi, de très bons casse-croûtes. La rédaction du média anglais Time Out s’est d’ailleurs tournée vers Le Petit Vendôme (Paris 2e) pour lui décerner le titre de meilleur sandwich du monde. Ainsi, le jambon-beurre du troquet de Gilles Caussade – préparé dans une « crousti-baguette signée Julien », avec du « jambon à l’os (de Bretagne) » et du beurre de Normandie -, devance le roll bacon de Oyster Shack, à Loughton (Angleterre), et le Newman’s Jewban au corned-beef du Kush Hialeah, à Miami (États-Unis). Difficile d’être taxé de chauvinisme face à un tel classement. Le savoir-faire et la qualité des produits de cette petite enseigne parisienne semblent combler tous les palais. Y compris celui de Lady Gaga. La chanteuse américaine est venue elle-même récupérer au 8, rue des Capucines, l’été dernier, un jambon-cantal.

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