Un des effets secondaires de la COVID-19 ne conduirait-il pas à inspirer des comportements absurdes à tous ceux qu’elle infecte, même les asymptomatiques ? À l’heure ou la contamination monte en flèche, tout porte à le croire. Le Gouvernement avait donné le ton il y a deux semaines avec ce nouveau concept de confinement Virtuel à travers lequel les assujettis gagnaient une heure quotidienne de liberté et qui a poussé bon nombre de résidents des zones concernées à aller porter la contamination dans des régions épargnées ou des pays limitrophes. À cette annonce, un gigantesque carnaval s’est improvisé dans les rues de Marseille. C’est aussi ce moment sanitaire critique qu’ont choisi des milliers de manifestants, le week-end dernier, pour défiler en faveur du climat dans les rues de Paris.
Tous ceux qui réclament des mesures strictes et de la fermeté n’ont pas compris que la France est aujourd’hui sous pression, comme une Cocotte-Minute prête à exploser. Pour éviter cette déflagration, l’exécutif n’a d’autre choix que de s’efforcer tant bien que mal de réguler la soupape sociale tout en essayant de contenir les contaminations. L’opposition n’est guère plus inspirée. Toujours campée dans l’attitude du contre-pied systématique, elle ne parvient qu’à se ridiculiser à la manière de ce président de région, candidat à sa réélection qui rêve tout haut à l’Élysée avant même d’être reconduit dans ses fonctions. Le délire général monte et pendant ce temps les restaurateurs sont privés depuis le mois d’octobre de leur liberté de travailler et ils sont très inquiets de voir qu’on s’habitue à cette situation.