Les syndicats s’opposent aux coûts de licenciement pour défaut de passe sanitaire

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Les organisations professionnelles refusent de devoir verser des indemnités de licenciement pour les salariés non vaccinés. Ils demandent à la ministre du Travail et au Gouvernement « d’assumer jusqu’au bout » l’obligation de passe sanitaire des salariés de l’hôtellerie restauration.

Le texte de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire stipule que les salariés des CHR ne sont pas autorisés à travailler s’ils ne sont pas vaccinés et qu’ils peuvent, si la situation se prolonge plus de deux mois, faire l’objet d’un licenciement pour motif « spécifique ». Dans un communiqué commun et une lettre adressée directement à la ministre du Travail Elisabeth Borne, le GNC, le GNI, l’Umih et le SNRTC qualifient « d’inacceptable » ce texte de loi. 

« Il n’est pas acceptable que les professionnels de l’hôtellerie-restauration se retrouvent contraints de verser des indemnités de licenciement à l’occasion de telles ruptures. D’autant plus que notre secteur est confronté à une très une forte pénurie de main-d’œuvre », assènent les représentants syndicaux. 

Les organisations professionnelles rappellent également à la ministre du Travail ses engagements. Elles demandent notamment que le licenciement consécutif à un défaut de passe sanitaire soit qualifié par un motif qui libère l’entreprise de coûts, « d’autant que ce licenciement ne sera pas à l’initiative de l’employeur ». 

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