Plus que des stations balnéaires

  • Temps de lecture : 2 min

Retrouvez l’édito de l’Auvergnat de Paris n°7095 du 13 juillet 2023, par Aurélien Peyramaure.

stations-deauville
Statue du duc de Morny, située place Morny, à Deauville. Crédits : Aurélien Peyramaure

Deauville et Trouville-sur-Mer, ces communes de la Côte fleurie, dans le Calvados, sont fortement associées à Paris. Et pour cause, Trouville-sur-Mer s’est développée grâce au tourisme parisien dès la première moitié du XIXe siècle, quand Deauville est sortie de terre pour répondre à la demande croissante dans la seconde moitié du même siècle. Les deux communes ont connu une évolution similaire. La petite sœur Deauville ayant progressivement dépassé son aînée, Trouville-sur-Mer, en parallèle du développement du groupe hôtelier Barrière. Ainsi, d’une destinée de stations balnéaires dans lesquelles de nombreux Parisiens se rendaient pour profiter des bains et des jeux, l’offre s’est étoffée à travers les casinos notamment.

La vie de ces deux stations ne se limite pas à la seule période des vacances estivales, elle s’étend bien au-delà. À partir des vacances de Pâques et jusqu’au mois d’octobre, les commerçants – et en particulier les CHR – tournent à plein. De multiples événements sont en effet au programme tout au long de l’année, permettant de dynamiser l’offre culturelle et économique. Par ailleurs, les week-ends constituent des périodes de forte activité, boostés par l’afflux des fameux Parisiens, venus en voisins pour s’offrir une parenthèse d’air pur. Forcément, l’offre s’adaptant à la demande, le paysage des CHR à Deauville et Trouville-sur-Mer se révèle assez hétérogène, avec un important renouvellement, ainsi que la création régulière d’établissements.

PARTAGER