La filière foie gras toujours impactée par la grippe aviaire

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Le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) a annoncé ne pas disposer d’un nombre suffisant de canards.

Le foie gras toujours impactée par la grippe aviaire. Crédits : Mickaël Rolland.

Le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) a tenu sa conférence de presse annuelle le 20 octobre dernier, à Paris, en présence notamment du ministre de l’Agriculture . L’occasion pour cette organisation de revenir sur les différents défis auxquels fait face la filière dans un contexte de grippe aviaire. C’est une situation inédite : l’influenza aviaire a non seulement lourdement impacté le Sud-Ouest, mais elle a aussi touché les Pays-de-la-Loire, où l’on trouve les canards reproducteurs fournissant plus de 70 % des canetons de la filière.

Ainsi, le Cifog ne dispose pas d’un nombre suffisant de canards pour assurer le redémarrage de la production. Un retour à la normale n’est attendu qu’au second semestre 2023. Entre l’automne 2021 et le printemps 2022, les aviculteurs ont été particulièrement touchés. Plus de 20 millions de volailles ont été abattues dans les élevages infectés ou de manière préventive. Près de quatre millions de canards ont été éliminés dans la filière foie gras. Six millions d’autres n’ont pas été mis en production. Résultat, la production de foie gras est en baisse de – 30 % à – 35 % en 2022. Il faudra compter en moyenne 0,50 € supplémentaire pour une part de 40 g de foie gras. Marc Fesneau, de son côté, a salué “la capacité de résilience de la filière” et promis le soutien du Gouvernement pour contribuer à relancer la production. Une chose est sûre, malgré la hausse du prix du foie gras, ce produit sera bel et bien disponible durant les fêtes.

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